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Boire, putaing boire au fleuve barbare, laisser la chair des lèvres sur le brulant des costumes guindés de ceux qui croient que leur morale est saine, transmettre le sang puisque sang coulera bientot et boire jusqu'à plus soif des faims de justices. Bordel, le vent nous fuit, je déraisonne dans le placard, assis là dans le noir des regardants et pétri des fatigues pleines de sens. Allons, patries des libéralo-civiques, faites donner l'argent et la police de l'argent puisque vous êtes en guerre, il est des haines bourgeoises qui sentent mauvais, il est des coups qui portent plus loin que le ventre, il est des mots qui se ressassent même morts, alors, alors, allons au chaos et qu'ensemble nous vivions les ciels à venir.
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Le sel la mer le corps
le retrait des sables capitonnés
l'eau en reste de banc
je cherche la porte jaune dans l'azur orienté à l'est des incendies.
Je suis perdu calciné sur ce rail
je n'ai pas de soluce pour convertir la chair en pont.
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Délicat exercice de l'annulaireimpénétrantes secondes de filsemmèlements de la sonde dans le vagin des nuitstu rythmes le chant froissé de l'aubeMes yeux s'éclairent, liquides,ondoyants dans le lac suspendu de tes yeuxj'ouvre un peu la chair bleutéerougie par les tensions de peauxtu fends le trait pleins de sangdieu qu'il est lourd le plein de sperme.
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Ne renonce pas à l'assèchement des désirstu es en silence, tu es hors les murs de la raisonet la maison qui t'habite souffle des prières noiresentre deux oxygènes raisonnablestu ne sais de ta réclusion que la paix qu'elle ordonnealors alors sois solitaire en ta dévastation.
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La main poulpe carnassierle doigt machinalles deux phalanges tordent la vasqueNon ,non tout est douceurla main écrin des baisers séreuxle doigt fuseau du trait sanguinles deux phalanges en cataracte.
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