• Crépuscule stylé tiré à quatre fers


    l'un donne de l'eau à l'autre qui se rouille


    l'autre noirçit le ventre mort de l'un qui se parfume.


    Le ciel déraisonne, le vol de l'homme se sépare de ses plumes


    là bas, en horizon ligne mutante, la nuit claironne ses silences.


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  • Trop plein de pampagne, de liquides sulfureux. Ensuite,Ton visage s'est finement découpé en strate de peau d'orange du plus bel effet à toucher, oh oui, te toucher fût une délicate expédition polaire tant tu as renaclé à l'accueil de mes doigts sur tes joues presque brulées par l'alccol de la nuit servile. Bien, ensuite nous avons donné dans la copulation en pente sur la planche à repasser les linges froissés démodés tâchés pleins de traces de rondelles d'auréoles de colle. Et han, et hi, et hou, carpette de hiboux dépliés où les sexes se sont attrapés aspirés boutonnés dans le jus des corps et des écorces dermiques  suintantes de sève chaude. Oh la gueulante des soupiraux, oh les confesses matutinaux chuchotés entre les jambes galbées et pleines de sangs fusants que les lèvres partagées auront bu sur le moteur ancré dans ta vulve. Les corps à la fête ont sonné les cloches de la résignation à l'heure de la séparation des étoiles, ils nous a fallu mordre dans le vieux pain et s'en aller par la porte des fuites malades.

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  • L'impertinence de l'ostie, le pain des réconciliations biaisées, alors là je suis sidéré con, le corps meurtri n'a pas vocation à la libération de l'esprit, il gerbe sa souffrance, il est dans la béance des chairs affaissées, malaxées. A suivre dans la nuit touffée noire de silence médian....


     


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  • René se touche un peu, ses bogues lessivés par le temps qui ne passe pas s'immobilisent tout à coup dans son slibard. Un lémure furète quelque part dans la piole, il le sent, il le hume, il décachète son odeur merdoyante. La bataille s'annonce rude et onctueuse de lymphe dégueulasse. René part en éclaireur d'un destin autodespotique, il fouaille, respire avec la pointe des pieds, roule ses épaules autour de sa bidoche et serre un peu le cul pour freiner le pet qui s'annonce. Le lémure est là, entrain de bâfrer dans le frigigo, ses yeux étincelants percent la bouffe avant de l'engloutir dans sa pince ouverte de gueule d'enfoiré. René lui assène un coup de pioche dans le crâne. l'autre se met à gueuler: "Trotsky, Trotsky!!!!" René le viande jusqu'à l'os, jusqu'à plus faim de meurtre.



    René se touche un peu, ses burnes valsent dans ses pognes, il les roule un peu et les recale dans sa besace. Il sait que la vie est un temps de fugitif, de renégat, il est autrement plus doué que les zotres pour crever en silence et humilité vinassée.


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  • Enfant, petite fille bleue dans la main de papa


    Amour, fils chéri coin de table des regards partagés


    Amour, fille aimée le baiser sur le front déplié du matin


    Enfant, petit garçon grandit sur le monde des connaissances.


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