• Tu épèles le ventre déchiré, syllabes d'outre viscérale, le bain des humeurs mortelles.

    Tu ne renonces pas à la vie, oh qu'il est beau de saisir ce frein,

    je voudrais gésir parmi les morts,

    ouvrir avec toi les caisses pleines de calcaire et d'os.

    Nous sommes en voyage me dis tu, en souffle d'éperdition , mouvement horlogé,

    Je me penche avec toi au dessus du oui, l'arc de la vie, le propos délivré,

    tu vivras dès lors que la mort iras à la renverse, hors la colline des mille eaux.


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  • Mardi à la dégoise de thon, le pain s'en beurre les noues,

    Mercredi chantons à l'oreille des sarkystes "j'vous emmerde, j'vous pénètre!!!!"

    Jeudi les morts diront leurs soifs, diront le ciel dépaysé,

    Vendredi les lunes flanquées d'encre feront des fleuves en abstaction,

    Samedi le tonneau de poudreuse atchoum dans le pif de Burroughs

    Dimanche repos éternel dans le lit des demi plumées extatiques

    Lundi à la branlette d'usine, au retour des pauvres cons sacrifiés.


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  • Vous prendrez bien un petit baril de putres avec assassinats de masse? Ou une petite coupe de putres signée Total , l'Ange total  corrompu ! Ou un petit seau de putres gazoduqué en fin de chaine génocidaire! Ou une petite vasque de brut dans les salons de la ville assiégée; mais qu'es ce que l'on en a à branler, ils peuvent tous s'entretuer ces connards;  le sergent chef devenu cheftain d'état bourre le mou à l'ambassadrice la femme de l'autre et alimente en couteaux ses sbires qui veillent aux écoulements de putres et de sangs. Vous prendrez bien un petit verre de valeurs, pas celles qui nous uniraient dans un monde sans enfoirés boursicoteurs, mais la valeur de putres, celle qui change les hommes en soudards. 


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  • Icelle dépourvue de tête ,chatelaine des lits de seins

    Par la lèvre-fenêtre béante penchée sur le fleuve immondice

    Douves de chair ballotées, crénettes dégoulées du jus de vulve

    Passe-main sur la fesse anoblie à la hâte

    Et le fourrage blet vite vite à la lèche contesse

    Icelle dame jaune en teinture de pubis

    Sautée en gironcelle sur le baldaque des sieurs

    Poitrail saucé haut, paume des frotis de viande

    Mangailles, baisailles, par la dieusaille des vocations concupisces.


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  • Tu dors, petite fille bleue des lumières sur ta peau

    et le visage de l'enfance qui tourne les horizons.

    Tu dors âme de ma vie, après avoir pleurer,

    un baiser sur ton front, les larmes narrent la mère absente.

    Oh mon enfant total,

    Tu dors prolongée par la vie, demain au jour naissant

    ma main prenant la tienne en chemin des dignités.


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