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Il est dit que le fond du jardin récèle des cadavres en paravent aux vivants
des conscrits de la mort qui occupent l'espace de nos chuchotements
il est dit que le rêve de vivre s'en va
qu'il accomplit les jours et les nuits dans l'escalier exténué
où nous dévissons pleins de ces rêves primitifs qui accompagnent nos enfances immortelles
La mort est incertaine sous son transept de doigts
elle prend l'odeur des caves et des vieux livres lorsque l'horloge rit
elle appelle à la raison
elle fait silence dans le jardin en ouvrant son tombeau au paria de la vie.
Je voudrais vivre ses attentes
savoir pour mourir avec élan.
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Je t'aime un rein sur le dos concave le sexe en implant dans ta vulve. Tu abois à la nuit dans un verre de vin. Tu m'aimes entre deux secondes itinérantes entre draps et coupe biaise de lit. J'abois sur le grain de ta peau pluvieuse ramée entre les larmes et les accordages de doigts sur ton papier de soie creuse.
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Vendredi outre l'eau mascareignes et ventre de sel
Samedi je quatre pattes dans la viande fionée
Dimanche l'ovalien et vitoles becquetées, oté ti rhum!
Lundi soustrait à la malfaisance des religieux interassassins
Mardi la carapate au bout des doigts l'encre
Mercredi le boire confond le reboire, gerbe de lémure
Jeudi je pâturerais sur le vrac de poils polis à la main.
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Parlez mon échanson, offrez une virevoltante tournée de soifs, chantez l'or des lèvres accouplées, ivrez le bol d'éther!
Toi, la grande fessue en ton petit petacle de poils, prêtes nous à lire la fine poésie des ports francs de gueules et de bois secs,
Ouvres la bouche en entonnoir et vides nous les heures d'absinthe sur la table des chevets plusieurs,
Oh les mannes de boire et des cigares Alverzua, oh les rires parvenus par la rue des boutevins,
Oh le livre échoué sur le zinc, névrose de Rollinat, bidoche anéantie du soldat Appolinaire, sans fin les mots aux larmes.
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Mi closes les lèvres strangulées happent le rayon d'yeux
le désir d'y entrer comme en une porte des mirifiques occlusions de chair
ou le doigt entame sa fragile descente entre les anneaux jouis
l'ombre de ton corps sidère l'homme des catapultes frigides
il va comme le vient entre tes anus répétés
sous ta fichtre pulpée qui bouillonne avant le ret courbu
viennent les anses vives et mortes
les abandons coulés à fond de plâtre sanguinolents
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