•  

    Vendredi par la mer où des cadavres agités flottillent entre deux iles d'évasion, l'un monde laminé, l'autre monde opulent. Ils voulurent du pain, ils eurent une tombe liquide, un couloir d'eau remué par des paquets de chairs découpés. L'exil des morts océaniques ne prête pas aux soupirs bonne conscience majestées cultivées éclairées compassionnelles, il efface les hommes noyés, il distille dans le sel le corps des enfants sans nom. En d'autres temps ils furent esclaves sous la roue, hommes de trait et marrons aux temps de la révolte. Vendredi par la mer les cadavres nagent à contre sens de nos misères dérisoires.


    1 commentaire
  • Mercredi se claquemure entre deux corps s'éludant.

    Le mutisme des désirs organise les regards et le scellement des lèvres.

    En balance les ombres se soumettent à la gravité de l'instant.

    Le lit glisse vers la fenêtre oxygénée.

    L'un corps dit l'autre corps son oraison de mots.

    L'autre corps dit l'un corps son absence de chair.

    Mercredi s' emplafonne enroulement des postures terminales.


    votre commentaire
  • Figure toi la main qui assèche mordue sur le visage rénové

    Elle carresse le front inestimable le teint des chapîtres de peaux

    Comme lueur à l'aube des murmures prononcés.

    Les doigts comptés sur la lèvre suée qui s'étanche

    Et le mot qui tombe l'abrasion du regard qui prononce

    le dire puisque silence cri comme l'oeuf entre les plis.

    La main s'ouvre sur le sein l'ombre déshabille les hanches.

    Puisque les corps s'entretoisent au mourir nu du plaisir épuré.


    votre commentaire
  • A Lourdes carapata l'évangéliste raidi sous sa bure quakikaki

    La montre génocide létale sur l'amérindien,

    Padre padre,  waffen sous l'holocauste, philosophe droitier,

    de dire que l'idôlatre de plâtres déplace la croisade et hue sus à Béziers!


    votre commentaire
  • Ma tienne d'écriture anéantie l'élan volvestre en pierraille déroulée sur les flancs comme obole au corps chanté de l'exclue.

    La voulve menstruelle épique les mots encrés à la base de l'arbre, ce roturier du papier. J'ai désiré l'écrire, mourir d'amnésie pour le livre, baiser l'onde de son corps prononcé, nenni de chants, si peu de louange.

    Alors, grand Alors léchait les épiphytes sanglés comme sur cous serrés pris de panique en ces subjonctifs aléatoires, fit la roue et la minerve, ô corps désenchanté.

    La tienne manuscrite révolte le désir d'airain en pose de phalanges sur la tranche du livre aimé et nullement écrit.


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires