• Mirliflonne toute en besace de joues et de pain sur les lèvres baisées

    Piéton sur tes épaules je traverse les longs couloirs de peaux qui mènent à ton anubis

    Par deux fois je trébuche par deux fois je suce le marbre de ton coude

    Par deux fois je dépose ma langue sur ton tréflier ouvert

    Qu'en sera t'il du trait épuré de la verticale sanguine

    La marche de l'apprenti gagne en expérience je me commet en ascencion

    Grattage des heures douces je signale un index dans la vulve d'autour

    Par deux fois pénétrée avant que pluie inonde l'outre des retours d'océan

    Par deux fois s'incluant les poulpes en goutelettes de lait

    Mirliflonne toute en élastique des aubaines de jouis  en gigognes agitées.

     

     


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  • Tu me délivres de l'ordre sévère d'aimer

    Rien ne nous aura comblé sauf le pastiche des corps noyés sur le lit

    Rien ne nous aura perpétué rien d'une douceur de la mémoire qui s'éteint

    Tu me délivres de l'ordre sévère d'aimer

    L'arbre te souviens tu celui des appesanteurs sous le ciel moiré chargé d'écume

    L'arbre des douces convenances disions nous au soir de notre convergence

    Tu me délivres de l'ordre sévère d'aimer

    L'écorce la peau carressée la rugosité de l'air sous le vent pétri de silence

    Nous avions sermenté un peu sous nos yeux fléchis par crépuscule l'intendant grave de nos mots

    Tu me délivres de l'ordre sévère d'aimer

    La nuit avait glissé à l'intérieur de l'arbre notre émoi tentaculaire

    La nuit nous en fûmes les auteurs troubles hachés par la tentation de s'y engloutir

    Tu me délivres de l'ordre sévère d'aimer

    Le temps a figé ses longues passerelles sur lesquelles nous avons tant ourdi notre désir de se parfaire

    Nous n'avons rien appris de l'arbre rien ne nous auras transmis ses carrefours

    A l'heure des voix qui se taisent et des chevets inhabités

    Tu me délivres de l'ordre sévère d'aimer.

     

     


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  • René se bourre le pif d'anthrax panse les plaies de joe le chien méphitique ouvre une boite de cougar décachette du six stars vole dans les plumes du fauteuil des pouvoirs fécaux glisse dans la souillarde en quête de paté ouvre sa bonde pour y encogner un vieux négrita mange ses plis détruis à la louche un vol d'oiseaux tapissiers sodomonte le lémure en chef poinconneur de tickets fais le tour de la terre cogne dans le gras des livres renifle du vieux papes se jette dans les cagoinces tire la chasse de picre entre en  joe le chien méphitique mange ses tire-jus avale des poubelles gerbe du petit violet se gratte l'os de devant merdoie dans la cosmogenèse de ses liquides allume des petits thons en boite vrille des cous de vieilles virtuelles soupe ce soir avec son chien.


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  • Tu tires le lit dans la tranchée

    Tu déposes les draps dans le sac à viande

    Tu lèches la plaie de ton vif

    Tu replies les cuisses coinceuses de la mite lunaire

    Tu remues les hanches comme soupe tremblée

    Tu repoivres la nuit qui se tapisse d'étoffe peau de foune

    Tu repasses par le réveil l'appel des escaliers

    Tu souffles par bordées et salves soufrées

    Tu titubes sur le pucier forte de tes aimants

    Tu entres dans l'instant de départ je ploie sur la fenêtre.

     

     


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  • Tu l'as vu, dis tu l'as vu la dernière mer se retirer sous l'effraie des oiseaux déjantés

    Tu l'as vu, dis tu l'as pas vu le dernier ozone dans son cercueil de papier buvard

    Agitation agitation morve sous le nez je prends la poudre d'escampette par le chemin qui mène au sommet de la montagne des quatre fers à vapeur

    Tu l'as vu, dis tu l'as vu ce passager de la lune rouquine avec ses soifs de pope et ses intransigeances de pute

    Tu l'as vu, dis tu l'as pas vu le métreur mécanique assis sur le pays des morts par la nuque

    Enervation énervation à la surface des foutues recherches de mai lorsqu'octobre s'ennuie à mourir dans le giron des libéraux identitaires

    Tu l'as vu, dis tu l'as vu le village devenu ville devenue boucan de cadavres devenu merde j'ai rendu mon repas de jungle

    Tu l'as vu, dis tu l'as pas vu mon dé à coudre j'ai le croquant qui fuit vite une épissure sur le foie malade de l'icelui le bougé des défonces monsieur

    Atomation atomation des corps à linge dans les plis du roi de l'étoffe prise en étau entre le club des cinq en embuscade et les sectateurs d'abraham ce petit fouteur de merde

    Tu l'as vu, dis tu l'a vu la misère dessinée en rondelle sur le visage de l'enfant des sacrifices

    Tu l'as vu, dis tu l'as pas vu, le dès potron minet de cercueils qui demain matin fuieront les hommes habillés comme des syllabes de mort.

     


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