• Radical sous tes alcools fais moi rire que je pleure

    Je te contourne, surtout n'y touches pas

    Je pourrais me briser, adieu vase chiné au puces du Hasard

    Tu persistes à gémir, dieu est-il pathétique 

    Je me verse une larme de cet alcool blanchâtre

    Moi j'ai la poire gaie, le rire au coin de vulve

    Tu verses quelques mots dans le bidet oral

    Radical du verbe et de la contrition, tu émeus la déesse

    Je me verse une offrande en souvenir des coups et des humiliations.


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  • La fin d'un livre touche à sa fin

    De quelle enseigne est-il le cri

    De quelle acrobatie singulière est-il le raté

    Je chausse mes palmes et me nage dans la mer indienne

    Noyer ses origines, s'oublier sur l'indéfini supposé

    La fin d'un livre touche à sa fin

    Je partirais comme tu es partie par la bande nord du rivage

    J'écris sur tes absences bienvenues, mes amarres au lointain

    J'écris à la peine des soufres, en nage sur le volcan

    Je chausse mes souliers enfantins et me course dans la boue

    La fin d'un livre touche à sa fin

    Abstrait, je ne suis pas un corps

    Je suis un calque pour l'hiver 

    Effacé, je demeure immobile sous la lune, lumignon endormi

    J'écris au ralenti des sens et des serments

    La fin du livre touche à sa fin.

     


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  • Croissance de soupirs à la bouche sucée

    Une livrée de doigts déborde sur ton flanc

    Tu tortilles les crins d'une verge enfumée

    Tandis qu'à la cuisine l'autre amant se compote

    Croissance du vagir à la mine poussée

    Un demi litre d'eau sauce tes allumettes

    Tu te flasques en mouleuse du drain qui éternue

    Tandis qu'aux cabinets l'autre amant se ressuce

    Croissance de la tierce sur le lit funambule

    La nuit mange des viandes autour de leurs sangsues

    Tu hésites à les jouir les deux amants flêchés

    Tandis que l'agenda recrache ses triplettes.

     


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  • Les trop tard sont pleins de gras mal digéré

    D'assiettes ébréchées, de café refroidi sur le gaz 

    Les trop tard mâche du sel en arpentant l'étagère vidée

    Ils renâclent à mourir parfaitement instruits de l'absence

    Les trop tard veillent la nuit comme des feux fiévreux que le vent rendrait vils

    Ils bousculent des chaises qui se souviennent de l'autre corps

    Les trop tard s'accrochent à la fenêtre en poursuivant des ombres

    Tandis que dans la chambre une loupe éternue

    Les trop tard se lamentent sous les draps remplis d'eau

    Un corps est assassin d'une illusion sans fard

    Les trop tard se mutilent, le couteau est resté penché sur la tartine

    Et les dernières fleurs s'étiolent dans la bouche muette

    Les trop tard s'atténuent avec le temps qui passe

    Le temps des rugissants aux minuits refroidis


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  • Le journal de René quarantième hyène....

    Quel est le tirant de vin sous mon ventre liquide?

    Quel est la quantité de drogue qui entrera par ma porte nocturne?

    Mes plongées? Des océans d'alcools. Mes bassins? Des seaux de picres et de malentendus. Mes violences? Des suicides à répétition. Mes Cons? Les voisins d'en dessous que je conchie par dizaines de trapèzes. Mes dessus? Des cons que je lessive avec force aboiements et rock à fond de cubes.

    Quels sont les traits de la mort à venir? Un dindon aviné plissé comme une vulve d'automate.

     


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