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Tu exposes ta tripe sur le meuble revêche
Tu forces les tiroirs vides pour installer ton cri
Tu enfonces un ongle dur dans le bois du silence
J'ai sonné à la porte, j'ai caressé son huis
Je chuchote ton petit nom de hyène
J'ai reprend du pain sec au bord de tes lèvres serrées
Tu fouilles dans les draps sales pour y trouver des cieux
Je t'aide à y croupir jusqu'au demain qui pèle
Tu voudrais recommencer à boire, à redire les jouets
Je me glisse hors de toi sur la pente de tes os
Tu me dis d'éteindre le jour alors que nuit s'envase
Je pars en chenillant autour de tes pelures de baisers.
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Un bout de peau contre ta plie desséchée
Un bout de mon rêve contre ta méandre impuissante
Je rénove la mer par intervalles de manchots
Tu puises dans mes salines la pierre en expansion
Je me rebande sur les voiries éloquentes
Le verbe y nidifie et les traités y sont bafoués
Un bout de mes oisifs sur ta vulpe qui tousse
Un bout de la sucrée qui patine dans ta bouche
J'entre par ta ceinture d'étoiles atomiques.
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Le journal de René quarante cinquième hyène.....
René s'en va en crise avec le sou du pauvre qui cherche sa ration de toxique pour mettre fin à la douleur spirituelle qui l'assaille et le dévore comme les dents du cocher sur le train du cheval maigre qui saigne du cul au galop.
René échoit chez le tireur de fûts, le gros tricandillard, l'aviné de la saucisse. Il lui achète un litron de six stars et s'en va quester une place au soleil malgré la nuit stridente qui hurle des gros mots aux oreilles du héros. René est béat, sa drogue lui coule dans la bonde, il ouvre ses ventaux et s'enflêche le picre jusqu'à ce que mort de bouteille s'en suite.
René rentre dans son bouge où l'attend Mathurin le renifleur de bombes H, le cador des centrifugeuses, le chantre des comptes à rebours. Ca va cogner à poings fermés. René pénètre dans sa taule, le noir du silence jubile.Soudain Mathurin lui casse sa seconde couille et ce putain de René s'arrache la première. Rock and Roll on the burns et traité atomique remisé au placard à cadavre d'amour.
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L'esprit du silence s'égoutte à goutte inspiré par l'atonie de l'horloge décente qui ne respire pas plus qu'elle ne veille sur les vivants abusés par la lumière qui vacille
Je reflue dans la poche de mon vrac d'idéaux où la poussière s'active pour étouffer les emballages
La lumière qui vacille empoigne les portes éphémères qui se dissolvent sous la mare blanche d'une éclaircie trop brutale
J'attend le passage d'une onde colorée qui changerait le ciel de la chambre en napperons mobiles repus de mes aspirations à croire
Une éclaircie trop brutale repeint les toits glissés en avalanche tout près de la fenêtre qui secoue la ville pleine de crocs parallèles
Mes yeux urbains fouillent l'oppression proposée qui respire comme une oeuvre consentie par les hommes
La ville pleine de crocs parallèles encoquille mon regard de mineur éphémère entré dans le sas incendié des holocaustes
J'étouffe sous le néon de la pièce intime qui me déshabille à travers mes habits de cadavre si vif qu'il en contemple sa destruction.
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Une candeur de violence larvée tout en affleurement
Je suis passée sous la machine à traire les sentiments passifs
Je me suis mouvementé avec nonchalance
Belle inspiration à l'initiative de ta découpe de mots
Un verbe qualifié de retardateur du réel
Mais que dire après la douceur des coins de tables
Un peu d'usurpation temporaire, la tentation de posséder
Je n'ai pas craint d'aller vers tes ruines
J'ai écouté le lent tracas de ton souffle sous le drap impuissant
Se dissoudre est si digne.
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