• Pourquoi le sel ici posé exsudation du corps

    Pourquoi ton coeur rien n'y va plus à peine un soupirail

    Pourquoi le lit apprivoisé le si vaste indulgent

    Pourquoi la nuit n'a t'elle pas faim son horizon millimétré

    Pourquoi la somme des horloges malades tic tac dolent.


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  • Tu entres en insomnie le temps d'un voyageur

    Par le silence à quai d'un souvenir ridé

    Je te vois à l'instant où tes paupières se vident

    N'as tu pas renoncé au massacre des heures?

    J'ai tant choyé ton rire jadis les incertains

    Venaient les entre draps ces moments d'addition

    C'était un hier rond plein de nos traits baisés

    Tu dessines une porte branlée par le vent nu

    Elle effraie le vertige sur ses gonds essorés

    Nous serons de la rouille les esprits sénescents

    N'as tu pas renoncé à la nuit des torpeurs?

     


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  • Lire dans le noir je dévaste ma chambre par la parole en fourchette

    Le murmure condense l'oxygène autour de lui, ailleurs les murs sombrent

    Les rideaux imbibés de jaunes merde se raidissent , capes de morts

    Un tiroir plein de clefs oxydées grince soudainement, le garde portes

    Que sont les placards et les caves devenues, les corps sont ils dissous

    Oh mon enfermement où suintent des tocsins vérouillés

    Lire dans le noir j'appréhende l'assiette qui se remplit de pain

    Une trace de doigts, es tu là l'autre rêvée par qui j'ai tant dormi

    Je partage le pain avec un fantôme éclairé qui m'envoile

    Ami voyageras tu en enfer parmi les raz de marée irrésolus à vivre

    Je ploie puis je chancelle puis un piano se mord dans les étages

    Oh mon enfermement où la crise de faim est un rire de livre.

     


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  • J'irais par les pendoirs et les mines de plumes

    Fouiller les corps vidés de leurs âmes toxiques

    Légère cendre du mort, apprendre son cercueil

    La marche est encore longue à la montre des vifs

    Les urnes se distinguent alignées dans l'allée

    J'irais par les plumards et les cintres absents

    L'habit s'est asséché, homme déshabité

    Je saisis son esprit près du verre à pinard

    Sa main entre mes doigts qui pulse de l'affect

    L'amour quand sous la terre s'absente l'être aimé

    J'irais par les tiroirs et les chaussures vidées.

     


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  • Foncier les gars, à terre, léchez les marigots, roulez vous dans la soue

    Achetez du pays, j'en ai un qui décante avec ses amoindris, ses morts à la machette

    Fêtez les grands espaces, foncier, foncier en avant, l'hectare aux fils de pute

    Une mare de barbotte où trois cadavres gisent, j'te la fourgue cent mille

    Et tout cuir la valise, tu m'en donnes un baril et je dégrise ton cv

    Foncier les gars, arrachez les moutards à leur mères parasites

    Le sol vous appartient vous pouvez le vider, tiens y en un qui courre

    Pays, foncier de salopards, allez en génocide nus en recouvrement

    Coupez, démembrés du non membre, vos crimes sont des oeuvres

    Achetez de la gloire  assasins  des chemins et des rues, un détail l'enflure

    Tiens un ventre dégueule sa tripaille violette, le coupeur se délecte

    Et qui n'en finit pas tant l'histoire lui ressemble, ma lassitude morne

    Je me verse du vin immodéré calice, partir par la montagne et disparaitre encore.


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