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Jugez moi par le pal et l'anneau des bagnards
Par la langue arrachée et les oeufs dévissés
Osez me chevaucher procureurs vénaux
Mes restes sur la route en gamelle aux chiens
Dites l'ordre de pendre, je pendrez avec grâce
Un phalle turgescent à l'adresse des bonnes
Mourez plus tard, sombres carcasses, misérables manteaux
Mon livre autodafé demeure le grand oral.
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Je suis un trait de plume, une course solaire
Un paquet de pain mort, une bande de chiens
Je suis l'hiver éreinté des morts, leur mine grise
Un os rongé par Meredeeth, La basse besogne des striges
Je suis l'ouvert au monde, le pire des intentions
Un tueur d'empaleur, la gamelle des imondices
Je suis en métastase, un rein contaminé
Un fumeur de vitoles contraint à dépérir
Je suis l'onde morose des poètes en haillons
Le sulfureux cadavre de René l'enculé
Je suis avec les hommes comme un poisson tranché
Un rien que tout habite pour le pire des ébats
Je suis parti comme le vent des arbres apparu disparu
Un souffle en condiment sur ton ventre de femme.
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Z'avez pas vu le phalle de René son brave topinambour
Je marque l'arrêt: oh non, pas lui!
Le gros tas marque une pause avant de saucer le fakir domestique
Ses élans broient du renne, je divague dans la forêt
René pioche dans le grand trompettiste vulvé comme une écluse
Je me pose en préposition circonstancielle de lieu: Quoi! Baiser sur le canal!
Un animal humain grouille autour de l'orgie et tombe dans la sauce
Merveilleuse induction des fluides, René renarde dans le tamanoir à moustache
Crise de pire, je cours à travers l'Espagne. Poètes, regardez moi!
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Crise verte je bouffe ma dernière salade
L'eau sulfurée me bave entre les dents
Un insert de plastique dans le fion d'un poisson
Les grillades de plomb, voilà un apéro
Je me vide un pinoche au solvant d'ammoniac
Fin bourré mes toxiques, l'été sera tonique
Je me sers un gros con, il vient de mariner
Son bulletin de vote trempé dans la cravate
Je m'éloigne des porcs sevrés à la poudre de morts
Je gerbe sur le parking tandis qu'un militant des oiseaux en paillettes
Me burne les ronflettes avec ses merdes de cambouis
Ma salade dessèche à vue d'oeil de morue
Une fille à trois seins pousse un chiard violet
Vite, un laxatif, j'enfante un ragondin.
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Triple fion au sabord d'une rue de soupeurs et de mangeurs de croutes
Le gaz s'est enroué dans la machine à traire
Les gonzes se pourlichent derrière les palissades
Un tableau de Renin vous dis je, un cran social à poils
Que dire du cul en rade de Jojo la Mornifle
A la course extasiante les tarfioles se poussent se ruent et se raoutent
Triple burnes dans l'écumoir d'un type qui mousse en se haussant
Ca va bouillir des phalles et des croquetounoirs
Un tableau de Renin vous dis je, un appêtit de burnes.
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