• Vivre est-il donné deux fois?

    Il ne suppose pas, il dort

    Il rompt avec la monotonie des faits

    Il abandonne aux murs ses restes de désespoir

    Le silence est oeuvre impartial

    Rien ne dit que la mort capitalisera sur son corps disponible.


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  • Songes et tamarin, le voyage de l'eau

    L'enfant des aspersions joue sous les calumets

    Les branles se cavalent dans la ravine à Jacques

    L'île à l'heure de la pluie grincée comme un kayamb

    L'enfant recueille l'eau de l'arbre du voyageur

    Le vénéré évente le ciel de ses vingt feuilles

    Songes et tamarin, le sommeil des salazes.


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  • Machin ton lit il sent le mort, le fion en autobus

    Tu rejettes les draps puants, l'autocar se débine

    Tu hèles un verre d'eau, ton ticket périmé

    Ouaip une chaise blessée accueille ton dilemme

    Dire que le corps charrie des os ou des blessures?

    Tu persistes à puer, ta peau prend le train de nuit

    La loupe de chevet pose sur toi sa moue irradiée

    Les aubes anciennes ne se répètent pas, tu creuses

    Dans le landeau du jour tu creuses, l'autocar pisse dru

    Une odeur persiste à te nuire, tu vagis sur ton pucier

    L'aimant, ce jour naissant, te vomit en trotteur.


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  • Touches moi pas tu mes touffes recta verso

    Mes inouies transées à l'à pic du penseur fendillé

    Croqué dans son panier et dissert de compote

    Tu tailles le biseau, ce cranté en sandales

    Il va ton rêve hagard et lui même en pognette

    Les loteries parfois ca vous mouftes les étuis

    J'épuise la raison pire qu'une nonne à poil

    Je salive l'épluche, le grand fronteur de vulpe

    Tu déguises le valet qui crache quatre chiens

    O la peste des clebs rampeuse sur les hommes

    Cours amour pétillant, vas tes jambes et ton cou

    L'amour, tu le ramasses dans la niche des plâtres

    Je quitte la prière de ne pas se frotter au gland de l'aruspice.


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  • L'île a soif, éteignez la forêt partout où le brande se meurt

    La mer désosse un nageur et un poisson-dent le recrache

    Merveilleuse terrestre, la pente de tamarin s'assèche

    Le bois de songe fume, une clairière fait rotir un papangue

    Les petits calumets s'essouflent en chantant Kaskavel

    L'île meurt t'elle de trop d'amour? Brûlerons-nous avec nos plâtres vénérés?

    L'incendie propage sa parole insensée, la pluie est démunie

    Un homme rampe sur la cendre, igné son ciel en flammes.


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