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Par lorca1 le 16 Novembre 2011 à 18:17
Machin ton lit il sent le mort, le fion en autobus
Tu rejettes les draps puants, l'autocar se débine
Tu hèles un verre d'eau, ton ticket périmé
Ouaip une chaise blessée accueille ton dilemme
Dire que le corps charrie des os ou des blessures?
Tu persistes à puer, ta peau prend le train de nuit
La loupe de chevet pose sur toi sa moue irradiée
Les aubes anciennes ne se répètent pas, tu creuses
Dans le landeau du jour tu creuses, l'autocar pisse dru
Une odeur persiste à te nuire, tu vagis sur ton pucier
L'aimant, ce jour naissant, te vomit en trotteur.
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Par lorca1 le 11 Novembre 2011 à 18:39
Touches moi pas tu mes touffes recta verso
Mes inouies transées à l'à pic du penseur fendillé
Croqué dans son panier et dissert de compote
Tu tailles le biseau, ce cranté en sandales
Il va ton rêve hagard et lui même en pognette
Les loteries parfois ca vous mouftes les étuis
J'épuise la raison pire qu'une nonne à poil
Je salive l'épluche, le grand fronteur de vulpe
Tu déguises le valet qui crache quatre chiens
O la peste des clebs rampeuse sur les hommes
Cours amour pétillant, vas tes jambes et ton cou
L'amour, tu le ramasses dans la niche des plâtres
Je quitte la prière de ne pas se frotter au gland de l'aruspice.
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Par lorca1 le 9 Novembre 2011 à 17:47
L'île a soif, éteignez la forêt partout où le brande se meurt
La mer désosse un nageur et un poisson-dent le recrache
Merveilleuse terrestre, la pente de tamarin s'assèche
Le bois de songe fume, une clairière fait rotir un papangue
Les petits calumets s'essouflent en chantant Kaskavel
L'île meurt t'elle de trop d'amour? Brûlerons-nous avec nos plâtres vénérés?
L'incendie propage sa parole insensée, la pluie est démunie
Un homme rampe sur la cendre, igné son ciel en flammes.
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Par lorca1 le 7 Novembre 2011 à 17:53
"Feindre n'est pas mentir" dit la chatte à son père grisâtre
Une assiette greffée lui colle aux pattes sanglées dans le plâtre
L'animal se secoue et patine sur le ventre de l'homme
A plat de coutumes les voici en transport de cartes à jouer
A toi à moi avec les cinq doigts gauches et un pouce sur le destin
"Le mensonge te tuera" dit la chatte à l'homme en slip sur son vieux lit
La féline se désangle, se lèche les ongles et change son tampon.
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Par lorca1 le 4 Novembre 2011 à 17:52
Meredeeth somme Londres de lui fournir putes et tremblements
A cru sur son poney il dévale les venelles insanes
Sa prose incendiaire traite l'hiver de saison à liches soumises
Ces ombres de la mort que Francis soudoie au comptoir du Jackgrrrr'pub
Voici un soupeur qui mange son vieux pain
Et un autre en patin qui trempe ses croutons
Le quartier se malfame à coups de gurkha dans la viande des bourgeois
Meredeeth ensache de la barbaque pour les nuits avariées
Il arrive à la pute tout en se déclamant le chantre des rues noires
La tamise charrie quatre porcs et un manteau de gigolo
Y a pas loin du mouroir au comptoir des cadavres de frais.
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