• Machin ton lit il sent le mort, le fion en autobus

    Tu rejettes les draps puants, l'autocar se débine

    Tu hèles un verre d'eau, ton ticket périmé

    Ouaip une chaise blessée accueille ton dilemme

    Dire que le corps charrie des os ou des blessures?

    Tu persistes à puer, ta peau prend le train de nuit

    La loupe de chevet pose sur toi sa moue irradiée

    Les aubes anciennes ne se répètent pas, tu creuses

    Dans le landeau du jour tu creuses, l'autocar pisse dru

    Une odeur persiste à te nuire, tu vagis sur ton pucier

    L'aimant, ce jour naissant, te vomit en trotteur.


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  • Touches moi pas tu mes touffes recta verso

    Mes inouies transées à l'à pic du penseur fendillé

    Croqué dans son panier et dissert de compote

    Tu tailles le biseau, ce cranté en sandales

    Il va ton rêve hagard et lui même en pognette

    Les loteries parfois ca vous mouftes les étuis

    J'épuise la raison pire qu'une nonne à poil

    Je salive l'épluche, le grand fronteur de vulpe

    Tu déguises le valet qui crache quatre chiens

    O la peste des clebs rampeuse sur les hommes

    Cours amour pétillant, vas tes jambes et ton cou

    L'amour, tu le ramasses dans la niche des plâtres

    Je quitte la prière de ne pas se frotter au gland de l'aruspice.


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  • L'île a soif, éteignez la forêt partout où le brande se meurt

    La mer désosse un nageur et un poisson-dent le recrache

    Merveilleuse terrestre, la pente de tamarin s'assèche

    Le bois de songe fume, une clairière fait rotir un papangue

    Les petits calumets s'essouflent en chantant Kaskavel

    L'île meurt t'elle de trop d'amour? Brûlerons-nous avec nos plâtres vénérés?

    L'incendie propage sa parole insensée, la pluie est démunie

    Un homme rampe sur la cendre, igné son ciel en flammes.


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  • "Feindre n'est pas mentir" dit la chatte à son père grisâtre

    Une assiette greffée lui colle aux pattes sanglées dans le plâtre

    L'animal se secoue et patine sur le ventre de l'homme

    A plat de coutumes les voici en transport de cartes à jouer

    A toi à moi avec les cinq doigts gauches et un pouce sur le destin

    "Le mensonge te tuera" dit la chatte à l'homme en slip sur son vieux lit

    La féline se désangle, se lèche les ongles et change son tampon.


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  • Meredeeth somme Londres de lui fournir putes et tremblements

    A cru sur son poney il dévale les venelles insanes

    Sa prose incendiaire traite l'hiver de saison à liches soumises

    Ces ombres de la mort que Francis soudoie au comptoir du Jackgrrrr'pub

    Voici un soupeur qui mange son vieux pain

    Et un autre en patin qui trempe ses croutons

    Le quartier se malfame à coups de gurkha dans la viande des bourgeois

    Meredeeth ensache de la barbaque pour les nuits avariées

    Il arrive à la pute tout en se déclamant le chantre des rues noires

    La tamise charrie quatre porcs et un manteau de gigolo

    Y a pas loin du mouroir au comptoir des cadavres de frais.


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