• En emportant le sel pacifié

    Et remontant le nord par ses travées de morts

    J'ai apaisé mes peurs et leurs retranchements

    Le trésor maintes fois ressassé, l'eau, le miel

    La trahison des hommes, le couteau et la plaie

    Je vais suivant l'alouette, l'aiguille au méridien

    Mon voyage perclus de solitude, les pierres s'en souviendront

    Par elles la mémoire et par le sable déplacé le silence du vent

    J'épuise ma raison, un cadavre se signe

    Irais-je poindre au jour qui se lève, déterminé.


    votre commentaire
  • Je suis venu périr, mes cieux en attelage

    Pas de vis à l'écrou, pas de nef dans ma poche

    Un mal de chien jauni par la pluie des crocos

    La tempête se lève, le vent doigte une autruche

    Je suis venu périr, la lune se fait brosser

    Je voudrais une tombe similaire à l'oiseau

    Trois plumes et un bâton, un trou près du torrent

    Un cri nait du tiroir, le chien en escarpins

    Je suis venu périr par la potence gauche.


    votre commentaire
  • L'horloge en serre tête, elle fulmine la garce

    Une quête peu noble autour de ses luettes

    Elle multiplie les corps et les rasoirs à beurre

    Les permis de souscrire à ses lubies et boeufs

    Non, la pitié au salpêtre, l'hôpital des marneurs

    Je ne travaille pas pour la viande invariable

    Elle me lèche la mine, ses autours de phalanges

    Que dire de son panier au seins tôt le matin

    L'heure mousse à la gare buccale

    La partie de ses hanches en avant du tapin

    Mon tiroir à capeute coincé dans son palais.


    votre commentaire
  • Ouvres toi, mange le ce nuage atrophié

    Ce géant praticien des atmosphères sonores

    L'un dans l'autre un état de la mort

    Un monstre sur son échelle impatiente

    Il va quand l'autre tombe de son gré dans la soupe aux fossiles

    Il mange du quart d'enfant en chanson si légère

    Et renvoie ses audaces par le ciel son complice

    Ouvres toi, mange le ce corps en sol majeur.


    votre commentaire
  • Le pain déclaré mort se planque dans le lit

    Il s'arrange la croute et ses miches plateuses

    Il ruisselle de peur qu'un affamé le crante

    Un de ceux que la ville recrache par saisons

    Symbole de la faim il connait la rengaine

    Manger manger toujours et qu'importe les miettes

    Ses soupirs le trahissent les draps sont dépecés

    Le paim nourrit la ville hormis les plus misères.


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique