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lorca1 dans
montestaure le
22 Mai 2006 à 13:57
Je est un autre baiseril ouvre les palissades de chair rompues sur ton corpset boit les quelques sangs en gestation de riresje est une fenêtre verteil ferait donc comme des ailes éparpillées sur la nappe avant l'envol de ses corps colorés enraillés sur le sillon des épris et des doutesje roule les boules du géant en chantant les saisons d'ivressesles rumeurs de jouissance le lassent plus qu'elles ne le restituent à la joiele grand homme fait son lait dans la bouche de jeet l'alccol un temps tenu secretvide ses poches d'un trait de rein.
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lorca1 dans
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20 Mai 2006 à 12:02
Bien burné l'outrageant décapeur de signes terreux il branle un peu le chef et le capiton de sa verge roulé entre deux pouces à vifsl'autre en carapate dans sa tête de sélénien fait comme s'il n'était deux doigts pour le branler en épis gutturauxbien burné sous la toise phénomène il remue les glandons de l'époux désiréet le sens de la montre trompe un peu la distance entre le trou et le fagot de lianesl'autre penché au dessus des oeuvres peaux déliées semble prendre le départ pour le voyage des grandes jambes liquidesalors alors bien burné le mari des hommes fatigués.
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17 Mai 2006 à 15:17
Fuir ne pas le direlà où les cris se dissolvent, mâture des êtres intérieursvoyage du bourreau intime au sein du coeur amnésiqueécrire l'exil des temps désirésau creux des ombres bleues jadis noireset noires jadis impénétrableslà où le je est un temple confus haleté aspiré étoufféfuir par le derrière des portes jetées comme au chien jauni par la pluie séculaire que l'os ne vénère plus et dénommé le désir de demeurer en l'homme son frêrepartir plus que fuir disparaitre à l'heure des crépusculesmentir la langue aimées'oublier et mourir dans la caisse de l'horloge révolue.
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lorca1 dans
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14 Mai 2006 à 13:54
Lorca des nuits de guitares, duende improbable dans la pièce en pénombre où la chaise semble vide tant il s'est absenté. Il est là pourtant, plein de ses océans, ses Grenade, ses andalousies, ses amériques des suds mobiles et pleines d'étranges danseuses nues sur le départ, valises jetées dans la mer. Lorca ami des morts, je prend sur ton visage le baiser de tes lèvres, tu me rends les tendres regards au berge arrondies, musicales à l'infini. L'amour et la mort cruelle , l'appesanteur des corps là où les autres sont enfouis dans la terre à jamais disparus. Tu demeures poète des routes rouges sangs, des rires et des mains déployées. Je reste là, près de toi, chuchotant quelques noces passées, quelques sonnets pour cette nuit, gacelas sauvés du désespoir. "Dites leur que je ne suis pas mort, que je suis l'ombre immense de mes larmes."
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13 Mai 2006 à 12:05
Il est dit que le temps narre l'invisible franchise de l'abscence,tu est si loin sur la terre, si loin les pas spirituels et la table des partages virtuelstu annonces les antes révolutions de mon âmeet déjà repartie là où le soleil ne se couche qu'à contre horizonimmobile, fluide, disserte de silencesil est dit que le vent alizé ira mourir sur la fenêtre nuela transpiration des visages là l'exsudation des peaux riches d'amourl'eau des corps le départ des ivresses enroulées et la forêt qui s'amenuiseje suis partis après ta mortje vénère le coin de lit où assis, je me décompose.
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