• Ivresse vite par la bonde béante dypsomaniaque. Il est des boire finaux sucés au bord du précipice, quelques prises décisives sur la pierre penchée et hop, à la bascule. Je bois l'eau des vasques fumées, l'alccol gris brûle le grès, un coquetaille qui déchire mes hautes spiritualités chevrotantes. Allez, à la tienne!


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  • A l'index, remué par l'exil, il est un Robinson refoulé à mi pente qui oeuvre sur l'incidentel Vendredi en attendant la prochaine voile. A l'aune de quelques palmes l'amour des hommes émeut la chambre criarde de plumes  qui soudain se tait pour admirer la fusion des intellects, l'attachement des regards sourds et les grosses érections minérales que nul ne gravit durant sa rétention. En attendant le bâteau Robinson admire ,contraint, l'habile manoeuvrier qui serre la corde à noeud, ariane de la cabane en suspension au dessus du vide affectif.


    "J'ai envie de baiser" Murmure Robinson, en pleurnichant. Vendredi l'entretient alors d'une mâle idée, celle qui consiste à retourner l'écorce de l'arbre et recueillir la sève pour en faire la fameuse colle à radeau. Et vogue les idées révolutionnaires.


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  • Purtan il est des putaings qui s'enflent dès potron déculassé du minet ouvert que le clairon fait briller à l'aube des soldes estivales gonflées des rires sablonneux. Vite, une nuit d'amour et un jour de dalles alignées blanches comme le rai qui attise la foudre morale verticale telle une sodo personnelle genre danse à la renverse que le soleil en entrechats ferait fouir s'enfuir par les chaleurs transpirées des corps délivrés des poignets musicaux greffés sur des sexes d'hommes tendus par dessus le mur de lait solitaire.


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  • Je dine ce soir avec des photographies de soles


    une once de beurre dans l'assiette mathématique


    et quelques miettes de temps décomposé pour avilir l'horloge.


    Je dine avec toi entre deux jambes agraphées


    O le regard posé sur l'ombre de ta mine chevelue


    O le doigt silencieux dans le plat gourmand de jus.


    Je dine ce soir avec ta photographie et une sole humiliée


    je voudrais vous aimer sans paraitre circonflexe entre vos deux esprits humides


    je suis une  vaste incertitude de peau opaque en carafe.


    Je dine ce soir avec toi et la chair d'un poisson pli.


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  • Aimes à la boire sur l'établi de peaux. Aimes à vibrer sous sa cloche de muscles rouges. Aimes à lui offrir le tas de fleurs exfoliées. Aimes à lui prendre la main et les bagues coupées nettes. Aimes sur sa bouche creusée entre les dents polies. Aimes ses défaites crépusculaires et ses cadavres d'amants. Aimes la, aimes la comme tu as aimé la belle Pasiphaé intendante des jours de lits et de caisses d'étoiles. Aimes à baiser son trait pur et ses galbes spirituels. Aimes la amour, aimes son verbe échancré, ses mots choisis dans le livre des apprentissages absolus. Aimes son trèfle posé sur le ventre outré d'eau sucrée. Aimes la comme tu as aimé Asclépios livreuse des fagots ruminés sur le siècle de guerres abominables. Aimes, aimes, aimes et soucies toi d'elle et de son univers de prose orale et de chants de lèvres ouvertes.


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