• Partir, au vent de grès, défroissé l'insomnie


    Partir en la nuit de fenêtres stellaires, ouvrir l'hiver


    Partir, ô les âmes là-bas, traîner le sable derrière soi


    Partir océan et rougeoiements des levants éculés


    Partir par le passé et demain réfléchis, le souvenir...


    Partir je reviendrais, partir la porte entrebaillée


    Partir et tes yeux sans sommeil veilleront l'épistole


    La table insulaire au chevet des écritures déclinantes.


    2 commentaires
  • Putaing, des carnasses sur le plumard des oies, finis de dormir en petite culotte de chair, il faut oeuvrer les verrous, tirer les chevillettes, pousser les traits dans leurs retranchements de désir, plumer les planches aux yeux humides des tains déraisonnables, ceux qui font des miroirs les plus insignifiants les barbares de nos vies. Putaing, le lit comme une baie d'échouement, une fausse espérance de fruits, un engagement bobardé par le plus fidèle des amis. Mince de vrai, je voudrais dormir avec toi mais il est des ainsis qui trahissent le désir de fuite, alors le lit s'égare, dérive sur l'onde noire, se barre en burnes sur le doute opalescent et pour se clore, tend à la chute que le vertige redoute comme la blessure profonde des exilés.


    1 commentaire
  • Je est à l'abandon aux champs des pentes cérébrales


    il fait du foin comme en cabane où les trous sont indigents


    et les verrous poussifs comme des ventres pleins de viande.


    Je appelle le cri, la rumeur ouverte sur l'onde buccale du silence


    il chuchute l'évanouissement naissant des oracles vainement rois


    il se découvre parole à son tour, il se découvre homme de pouvoir


    Je accomplit son rituel des séductions quotidiennes


    oh les beautés sales de son coeur plein d'égos et de miroirs.


    1 commentaire
  • Lundi fais fi des goules biaiseuses


    Mardi tu punis les salamandres versatiles, au fouet!


    Mercredi tu rougis sous les enfoncements de la cage


    Jeudi tu pénètres l'onde prépucière rase d'eau nue


    Vendredi fais la roue sous l'auvent des gorges coupées


    Samedi tu bois le coup de rein senescent


    Dimanche tu pries sur le ventre de l'enfant clos.


    votre commentaire
  • Veloute, l'insurmontable velue, clochetonne les interbogues du sous marinier oxygéné à l'ambiance venteuse des aromates poussés sur la tranche du vent excessif venu de la montagne de chair.


    Veloute s'en remet à la main diacresse experte des émaux et des anus calcaires. Il sera dit demain, très tôt, quand sonne l'heure, que la main aura fait le tour concave des vaisseaux dilatés s'ouvrant.


    Veloute, presque mère, presque marine étoile pendue dans les placards de la séduction, fait le don du petit cochon contre trois gouttes d'éther, telle l'huile de circonvolution esthète lorsque le corps brûlant sue sur le corps brûlé.


    Veloute mangera ensuite sur ce repas de viande contre bassiste qui aura donné toutes ses génitoires, elle aura vidé les appareils caverneux. Veloute aime les boules de sucre liquide, elle suinte à la bise venue et au miaulement sur le métal des tables roses semées de poils.


    Veloute s'endort pleines de ventres étreints. Veloute aura bandé les arc en cieux dans ses aines pleines de jouis.


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires