Par
lorca1 dans
montestaure le
2 Novembre 2011 à 18:10
A peine révulsés tes yeux mendiants de l'aube
Le criquet dans ta poche noyé sous le tabac
Et ta bouche plâtrée sur le cierge maudit
Rien ne vient à l'aurore mendiant ses carrefours
A peine un quarteron d'insectes brulés vifs
Et la soupière du jour renversée sur la pierre
Tu marches sous les arbres invariants et disserts
Te sont contés les vents et les fruits de l'hiver
Tu creuses à l'aplomb des domaines déserts
Nul ne sait à cette heure où sont passés les hommes.