• A peine révulsés....

    A peine révulsés tes yeux mendiants de l'aube

    Le criquet dans ta poche noyé sous le tabac

    Et ta bouche plâtrée sur le cierge maudit

    Rien ne vient à l'aurore mendiant ses carrefours

    A peine un quarteron d'insectes brulés vifs

    Et la soupière du jour renversée sur la pierre

    Tu marches sous les arbres invariants et disserts

    Te sont contés les vents et les fruits de l'hiver

    Tu creuses à l'aplomb des domaines déserts

    Nul ne sait à cette heure où sont passés les hommes.


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