Par
lorca1 dans
montestaure le
7 Octobre 2011 à 20:38
Epuisé d'écrire, de l'aube au vespéral, du chant du sconse au cri de la liche
Viendra t'elle me bouffer, j'y aspire de tous mes os nucléaires
L'après livres viendra, des livres emmurés vifs avant même de bruire
Un roman de brouillard, illisible, chelou, un rien toxique
Un traité de guerre avec mes morceaux de viande, le spirit détaché
Démembré j'en possède la clef redondante, elle patine dans le verrou
Je tasse les mots immesurables, j'étourdis mon spectre d'encre
Ecrire est un fléau, j'y perds le sens de la mesure et du bien complaire
Je suis le vif cloué au mur, l'agigoté des nuits hantées.