Par
lorca1 dans
montestaure le
27 Décembre 2009 à 13:16
Es ce le corps sevré d'amour qui se rompt alors que le jour s'apprête à jeûner?
Tu es plein de ces racines filamenteuses que mon ventre a semé entre tes hanches
Je suis pleine de tes guirlandes de lait glissées sous la robe embuée de mes reins
Es ce le corps tant aimé cette nuit qui a brisé ses amarres pour jouir dans la poudre?
Tu me pénètres parmi les soupes d'hier soir et les pêches létales mûries lors des offenses immobiles
Je m'écarte fluviale sous tes yeux asséchés par le désir brûlé
Je croise un homme autre que toi en faction au dessus de mon sexe il demeure hébété
Tu envoies ton râle par dessus l'imposante tristesse qui est mienne ronde et lumineuse
Es le corps tant aimé qui absent de l'esprit se glisse un éperon de baisers tranchants sous le sein?