Par
lorca1 dans
montestaure le
7 Juillet 2011 à 19:21
Je fume le long du fleuve, robusto aux talents métronomes
Mes vieilles aspérités renaissent autour de mon fumier cérébral
Les portes claquent dans ma tête tandis que l'eau embourbe mes pensées
Je ressasse l'indéfinissable pâleur des heures à te quitter
La crise de silence éprouvée à l'instant de l'incroyable quantité de néant
Tu m'as digéré, que se pose sur toi l'oiseau intraveineux
Le sang aux ailes de voyageur partit par l'escalier colimaçant
J'ai demeuré longtemps en attendant que les fleurs fânent
Celles qui furent le dernier bouquet maitre-chanteur
Et au moment où se consume la vitole humée par le delta
Je me sermente à petits pas autour des roseaux.