Par
lorca1 dans
montestaure le
26 Mai 2010 à 19:34
L'esprit du silence s'égoutte à goutte inspiré par l'atonie de l'horloge décente qui ne respire pas plus qu'elle ne veille sur les vivants abusés par la lumière qui vacille
Je reflue dans la poche de mon vrac d'idéaux où la poussière s'active pour étouffer les emballages
La lumière qui vacille empoigne les portes éphémères qui se dissolvent sous la mare blanche d'une éclaircie trop brutale
J'attend le passage d'une onde colorée qui changerait le ciel de la chambre en napperons mobiles repus de mes aspirations à croire
Une éclaircie trop brutale repeint les toits glissés en avalanche tout près de la fenêtre qui secoue la ville pleine de crocs parallèles
Mes yeux urbains fouillent l'oppression proposée qui respire comme une oeuvre consentie par les hommes
La ville pleine de crocs parallèles encoquille mon regard de mineur éphémère entré dans le sas incendié des holocaustes
J'étouffe sous le néon de la pièce intime qui me déshabille à travers mes habits de cadavre si vif qu'il en contemple sa destruction.
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Mika Perez