• Le pire de Francis Meredeeth....

    Le pire de Francis Meredeeth....

    De l'essence vanité j'ai extrait l'abondance de scrupules,la couardise des hommes m'a enseigné la hardiesse des jugements et l'espoir d'une philosophie du retrait. J'ai écris comme crié au dessus des flots déchainés, j'ai écris dans la forêt noire où les temples végétaux s'interpénètrent pour architecturer le mobile du meurtre du poète. Je n'ai pas renoncé à me perdre dans la pensée de l'homme, mon travail reconnu à Hambourg est enseigné à Vannes, mes travaux étudiés à René sur Yvette sont largement dispensés à Katarinenburg la ville glacée où les femmes révolutionnaires se font électriser l'anubis aux lampadaires où pendent les cadavres de tsars.

    L'on me nomme le grand Francis, mon cercueil porte le fard de Meredeeth, le fils d'un marchand de moules et d'une catin de Liverpool. D'anglais je n'ai que le nom puisque francais je suis l'adopté au grand dam de Besson l'ignoble nommé dans les cafés de Saint-Denis de La Réunion: L'extra-engulé-sans-papier-faisant-foi-de-ses-caractéristiques-franglaises pour faire court et en langage Meredeethien: Un enculé de première loggia. 

    Je suis las de ma faire brouter par la chandelle. J'aspire au pichet de vin, à la louche de picre sur la surface bleue de papier qui s'écrit.Je suis Francis Meredeeth, le philosophe des lumières de la chambre et à choisir j'éteint le néon par souci d'économie de clarté. Je suis complètement noir.


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