• Le silence amaigri....

    Le silence amaigri soudainement transi, les mots comme des tocsins massifs....

    -Quant à toi tu peux toujours sucer le tchékiste, la révolution de mon coeur n'aura pas lieu.

    -Lorsqu'on te demande de défaire les principes, lorsqu'on t'enjoinds à ne plus discourir sur les passifs sociaux, lorsqu'on t'ordonne de te rallier, tu t'exécutes sinon...

    - Sinon je meurs haut et fort, ma grande gueule n'embrasse ni les vieilles dignités ni la régence révolutionnaire, je suis libre de mes lèvres, de ma langue et de ma chasteté.

    - A te lire entre les lignes, là où le soldat rouge se meurt de la guerre, un relent de cave te fait comme une balle dans la nuque.

    - Il en fallait des sacrifices inutiles, des assassinats de masse pour pisser avec le vent de l'histoire.

    - Tu seras donc sur la liste, comme un amour déçu.

    - Sois mon bourreau et je serais comblé.

    - L'idéologue ne se tâche pas.

    - Je l'ai aimé la liberté libertaire, le trait entre l'homme et l'homme, l'enfin respiration.

    Le temps d'un thé qui se renverse, l'ordre des inouis, la mort du frêre.


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