Par
lorca1 dans
montestaure le
22 Décembre 2010 à 18:57
Les morts gris transportés par les venelles à viande
Se plaisent à déborder de leurs planches fienteuses
Ils faisandent sur pied tout à leur choléra
Qu'une ligne funèbre de charrettes en lambeaux
Ravivent en s'espaffant alors que vifs s'enfuient
Ah les pestes noirceuses au ban des lits souillés
Ah mon épidémie vaille que l'homme prie
Les morts sont transparents ils habitent la terre
la faim la pestilence sont des moteurs nombreux
Elles répètent à l'envie un homme en destruction
Par là les famines et les senteurs pourries
Là bas où nul n'ira en se réveillonnant
Libations et plastiques, manger n'a plus de fin
Vomir de se complaire voiçi un beau Noël.