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Par
lorca1 dans
montestaure le
24 Janvier 2006 à 18:10
"Dites leur que je ne suis pas mort, que je suis l'ombre immense de mes larmes"Lorca, vaste clavier de larmes, compagnon des silences ébruités et des voyages sur l'onde, rouge soleil animé du sourire guitariste, homme d'amour carressé par la main amante d'un étudiant de passage, après le duende le mouvement du corps en abandon, en musique après que le théatre s'en fût par la route jaunie qui mène aux villages isolés.Lorca là, gisant sous la balle franquiste, et ce regard d'éternité qui narre l'humanité.
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"Et cette bouche absente et Lorca qui s'est tu Emplissant tout à coup l'univers de silence Contre les violents tourne la violence Dieu le fracas que fait un poète qu'on tue Un jour pourtant un jour viendra couleur d'orange Un jour de palme un jour de feuillages au front Un jour d'épaule nue où les gens s'aimeront Un jour comme un oiseau sur la plus haute branche"