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lorca1 dans
montestaure le
16 Novembre 2011 à 18:17
Machin ton lit il sent le mort, le fion en autobus
Tu rejettes les draps puants, l'autocar se débine
Tu hèles un verre d'eau, ton ticket périmé
Ouaip une chaise blessée accueille ton dilemme
Dire que le corps charrie des os ou des blessures?
Tu persistes à puer, ta peau prend le train de nuit
La loupe de chevet pose sur toi sa moue irradiée
Les aubes anciennes ne se répètent pas, tu creuses
Dans le landeau du jour tu creuses, l'autocar pisse dru
Une odeur persiste à te nuire, tu vagis sur ton pucier
L'aimant, ce jour naissant, te vomit en trotteur.