Par
lorca1 dans
montestaure le
16 Octobre 2011 à 19:31
N'écris plus, ton encre s'imprécise
Le gant est détrempé et ta main criminelle
Rougit alors qu'elle grave le papier nu
Tu as osé des livres insignifiants
Sur la texture d'un dos écrasé de fatigue
Tu a fermenté longtemps sur le chapitre trois
Les morts s'y sont hissés au delà de leur crise
Ils ont repris du crin pour confondre les vifs
N'écris plus, tu n'entends rien au silence des murs
Alors que la raison file par l'arrière de la chambre
Tu es celui des hommes qui ne savent entrer
Que sait la porte étroite de l'écrivain malade
Elle ferme son huis macabre au passage de l'encre.