Par
lorca1 dans
montestaure le
10 Juillet 2011 à 18:40
Son ombre mange de l'homme
Elle fume sous les arcades de la place Jurne
Elle s'enroule autour d'un corps qui vacille et se clos
Un homme retranché de la vie croule sous ses blessures
L'ombre du mort s'acharne sur le minuit des vifs
L'heure n'est pas à la rétention de larmes
Il est venu le temps d'honnir la lumière
De désespérer l'autel des mille raisonnables
Rien du mort ne t'épargne pas même son baiser
Son ombre achemine la nuit sur tes yeux découpés
Sois le dîner fertile et demeure ton éternel silence.