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Tu entres en insomnie...
Tu entres en insomnie le temps d'un voyageur
Par le silence à quai d'un souvenir ridé
Je te vois à l'instant où tes paupières se vident
N'as tu pas renoncé au massacre des heures?
J'ai tant choyé ton rire jadis les incertains
Venaient les entre draps ces moments d'addition
C'était un hier rond plein de nos traits baisés
Tu dessines une porte branlée par le vent nu
Elle effraie le vertige sur ses gonds essorés
Nous serons de la rouille les esprits sénescents
N'as tu pas renoncé à la nuit des torpeurs?
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