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René dans ses lectures. Il compulse " Boeuf Magazine" et soudain se trouve à l'étroit dans son slip défoncé, une érection passagère pense t'il en feignant d'ignorer ce sexe qui le dévore.La revue égrène ses articles de fond, un taurillon s'exerce à la mort annoncée et les vachemeuuuuuuuuuuuhs, au loin sur la photo ,ruminent des humains grégaires qui passent en vélocipèdes.René claque de la langue de boeuf, il a faim de viande rose,il voudrait lécher des ruminants mais le fermier ne le permettrait pas, considérant que l'homme le jour est anachronique là où l'animal concupisce. "Mais la nuit le fermier....., ce salopard." Renacle René dans sa tête pleine de jus de viande. René bande comme un boucher à l'abattoir numéro 7 ,"la mort des vaches, ces anciennes humaines...." Pense t'il en faisant du jus dans son slip. Jus des nuits et des jours, au canal faisandé des quotidiens morbides.René des absences littéraires au passage des troupeaux purulents.Tas de vaches, de peaux, de mamelles englouties.Coupez, coupez, fresques inimaginables!!!!!
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La nuit tombe sur l'ile, j'allume le blog miroir, l'écrin de mots ressassés et je fige là un
texte inutile, sommet de fatuité sous l'oeil sans frontière de ta tête penchée sur le
monde invisible visible. La nuit tombe sur l'ile des suds de la terre, j'écris aussi stable
que l'océan indien qui se déroule là, sous mes yeux, infini, vert mouvant, vide d'esquif,
encensé par le soleil qui s'endort sur son ventre d'eau, je voudrais dénager la mer
avec toi sur le dos, vaguer d'ile en ile Mascareignes et giter vers les oiseaux blancs qui
animent l'écume au coin de tes lèvres.Je t'aime diraient-ils alors, et redisant le mot
clef, je dirais,je t'aime.
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Le Livre des Ruines sur le chevet maladesommeil minéralagitation des murs frigidesje croise le temps qui passe mutiléles hommes, là bas, défilent sous des portes nauséabondeset l'homme là tremblant son agonie compte les heures sondesen agitant l'autre Livrecelui des Passages séculaires convergentsoù héros malgré lui plein de son alphabet chuchotéil sait que meure la dignité du corpset exhausse l'esprit l'encre à peine sècheje sais de ces silences le vers pérenne du poète défunt.
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Rituel d'encre,les doigts appesants sur le clavier,je ne sais dire l'écrituredésordre, ruminationsà tâtons l'ombre épaisse des mursj'aurais voulu voir les mouvements du livre désiréses longues insomnies, ses polyphoniessa trace perpétuée sur le ventre nuil n'est de sens que dans le désir de prolonger la nuitles mots ont un corps révoltéils animent l'esprit esquif, au matin catatoniqueen épuisement d'eau,en reste de chairje ne sais écrire l'écriture là où le cheval va en mourrantle froid, les chaudes aubes éclairéestout serait donc hostile au mouvement de la main gaucherituel à la bouche entrouvertetu me dis les mots et les poussières hallucinéesla poésie est de la mort sa grande vénérée.
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" Tu déconnes, Mathurin."René pèse son destin de saucisses décapées."Tu pourrais au moins prendre rendez-vous."Mathurin se fend la gueule d'un coup de hache."Les morts ne soufrent pas le martyr des solitaires."René tangue vers son bide bleu."Ouaip, d'accord mes boules, mais il va falleoir m'alpaguer!"Mathurin fait son petit rire hachuré." l'homme qui est en toi entrera par la porte des quatre fers à vapeur" René se bisonne."L"'homme qui est en moi ira bientôt en exploration dans ton trou du cul si tu ne déménages pas de ma taule, vieille sconse!"Mathurin prend les grosses moufettes."Putain, je vais t'occir de viande morte, enfoiré d'humain!"René décachète une bouteille de six stars." A l'heure des permissions de mourir, je prend le train pour d'improbables suds." Dit il en se secouant les burnes.
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