• Le silence amaigri soudainement transi, les mots comme des tocsins massifs....

    -Quant à toi tu peux toujours sucer le tchékiste, la révolution de mon coeur n'aura pas lieu.

    -Lorsqu'on te demande de défaire les principes, lorsqu'on t'enjoinds à ne plus discourir sur les passifs sociaux, lorsqu'on t'ordonne de te rallier, tu t'exécutes sinon...

    - Sinon je meurs haut et fort, ma grande gueule n'embrasse ni les vieilles dignités ni la régence révolutionnaire, je suis libre de mes lèvres, de ma langue et de ma chasteté.

    - A te lire entre les lignes, là où le soldat rouge se meurt de la guerre, un relent de cave te fait comme une balle dans la nuque.

    - Il en fallait des sacrifices inutiles, des assassinats de masse pour pisser avec le vent de l'histoire.

    - Tu seras donc sur la liste, comme un amour déçu.

    - Sois mon bourreau et je serais comblé.

    - L'idéologue ne se tâche pas.

    - Je l'ai aimé la liberté libertaire, le trait entre l'homme et l'homme, l'enfin respiration.

    Le temps d'un thé qui se renverse, l'ordre des inouis, la mort du frêre.


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  • En bure, flagellant de l'histoire,

    d'Albi sous tes chausses de sang

    Croisé branleur des géographies humaines,

    Hitlerjugend non repenti

    Révisionniste en écriture, ah le bibliophile de marécage

    Trou du cul des évèques pédophiles et j'en passe des souffrances tues

    Kappo des abattoirs africains, tu t'capotes quand tu te branles?

    Benoit mon petit benoit minuscule vaticanesque funèbre

    Que dis je, seize fois renouvelé le pape de la mort massive

    Le Christ te renie trois fois, et souviens toi

    A revêtir l'uniforme des tyrans on finit par brûler en enfer.


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  • L'amour l'invertébré les rotules indigentes

    Coursir après l'aimée la table de multiplication

    Elle pond des noeuds ton aveuglement à marcher

    L'épanchement des traverses le rail des nulle part

    Je te taie en coussin de soi à carresser l'épaule mûre

    Encore des encores poussées dans ton sein nuptueux

    La femme des cohortes de mots n'appartenant pas

    D'appartement pas l'établi de draps défaits les corps

    Postérieurs dès lors à l'apparence d'aimer l'horloge tue

    La porte en contre nuit partir est un jeûne l'âge du ventre

    Une mourance de la déshabitude de toi l'effrénée solitude.


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  • Ma d'oie la plume chavire le riz de papier gerbé l'encre noir des fécondations de forêt.

    L'arbre déroule la solitude critique le journal d'établi la planche hors de l'eau.

    Que le noyé des livres non écrits panse les électricités de la mémoire à venir le seau.

    Puisque vivre l'écrire en balance d'écriture l'ombre toute négligence.

    Inadvertante mort les idées épuisées vivisectionnées les tranches humaines.

    Manuscrit à la peine manuscrite à la peine l'encre insoumis au sommeil des trapèzes.


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  • Quatre danseuses dont l'une

    Maquereaute des loups dans l'utérus cadenas

    Une autre biaise sous les néons

    Ouvreuse lumineuse son oeil pincé entre deux portes affadies par la nuit

    Une autre bougeuse de vieux restes

    Foirefouille dans le cercueil de Joseph Jésus

    Une autre  tarpéenne

    Sanglantes règles vidées sur les lunettes de Némo. 

    Quatre danseuses ébouillantes matrices.

     


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