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Au gré des vents contraires j'ai dépagé le livre, l'encre des cabarets, des nuits à mordre la poussière
Résurgents par accoups les alcools comme l'escalier décisif à la mémoire et au travail des prospections de cadavres et de routes
Au soleil insulaire, parmi les entre deux marées, coursé par le chien jaune et ses moulinets d'omoplates, débandé sur le rouleau de sable, j'ai hâté la lecture du livre des épars, des noeuds toxiques en conclusion au soir bouffé par le carcan des comptoirs à la dérive
Boire la lecture d'un roman non compromis, foutement libre d'expresser les mots en vigie à la proue de mes désirs de verre, la cale inondée, le sourire esthète de celui-qui-écrit-plus-haut-que-son-destin.
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Mansuétude des rochers, l'étrave sans nom manoeuvre dans la soupe merdoyante
Terre des griffes onéreuses!!!! Verrues spatiales!!!!
L'onde bâteau brinqualle entre deux seaux de rouges, catastrophes géographiques
Les hommes d'équipage, ô combien de capitaines, et toile à matelot burnés en eau de mer
les hommes d'équilibrage, les refaiseurs de routes, de pneus, de soutes à noirs
Les salauds sur le pont, mansuétude des falaises, ma dérive de rhum
Terre des ossements neufs, baisers par l'oesophage, l'embrasement des cadavres
Terre, terre, commissures des lèvres ensablées, la mort par enlisement des consciences
Et les hommes, les hommes, les hommes, les hommes, les hommes, les hommes
Fraternité de tombes, cimetierres sur la rouille des poulies poilues polies
Mansuétude des récifs, je merdoie entre deux moules farcies de sel
Terre, terre, vigie aveuglée dans son viseur les extra abattoirs à venir.
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Crise quelque noeud dans le doute le blond des idées
je résurge, je pend deux oies blanches rombières en médaillon
Des hops en sautoirs autour du cou boucher des civilisations
Rire à en grêver, rouf le tapir de sol fouineur des fourmis citadines
Pour rien au mondus je ne reviendrais sur l'idée que je fus l'assassin du tiroir
Et dans le doute blond je me m'abstiens pas de redouter la traque des hommes
Clapier à canards, rien d'inutile en somme, les cartilages aplatis, meutes sérielles à plume
Hou hou mécanique instruction des oiseaux!!Le bordel dans la cage à fientes
Rire à en bourler, la goule et la bonde accrochées au cou des palmipèdes
Quant à le boire je me conseille de le liquide en trait continu.
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L'écriture s'asperge de sel, le tas de papier s'émousse, le soir mange les bords monde, l'écriteur se voudrait homme des transitions entre la déchirure et le regret de n'être pas absent de lui même. L'écriture ne tarit pas les larmes, elle bouscule le ciel, j'aurais voulu te dire l'absence de pluies et dans mon coeur l'absence de l'espérance. Mes pas à pas se comptent comme par miracle, une saison d'ivresse peut être...Je boirais ce soir, tout le saoul de mes aspersions en révérence à mes puits dilatés, à mes intérieurs dévorés, à mes lunes à demi calcinées, à mes crayons de couleurs qui se meurent. Je craque une allumette, être de cette heure là si proche de la mort, du souffle qui s'épuise, incarnation de l'univers. Les cendres accompagnent la montagne, le fils d'écriture est un homme des traversées par les ponts écroulés, la douleur ruisselle sur le corps déchiré de celui qui demeure.
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Tes vertêbres éclosent en anus, muscadine empourprée
La langue métronome alerte les hanches, tu t'alcoves, précise intendante de tes reins
Je tisse de la peau sur ta peau mutinée, tu t'écartes; le sourire d'un petit bronze sur le chevet de tes nuits
Je voudrais m'engager, tout à l'égo de mon sexe, tunneler cran après cran
Tu me lis sidérée "le désir n'est pas la voie des compromis", chantes tu
"Je ne délivre pas les anges décousus, pas moins ils ne me corrompent"
La chambre artificielle s'assombrit, je me range, et les clefs de la peur soudaine
"Je ne demeure rien, ni pour moi que rien ne protège, ni pour la femme anticipée".
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