• Une fois tu t'ouvris

    Deux fois tu verrouillas l'anubis de tes creux

    Une fois tu serras la meule entre tes pouces

    Deux fois tu te fermas

    Une fois tu te cramponnas au phare de l'Esprit-Soit-Il

    Deux fois tu fis le tour de mon crampon frangé

    Une fois tu l'engloutis avec jeté de lait par dessus moue

    Deux fois tu m'avalas et moi en songe plat

    Une fois tu me recrachas en dépliant tes lèvres mercurées

    Deux fois tu te serras contre la pluie tombée du lit

    Une fois tu t'ouvris.

     


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  • Le journal de René trente septième hyène....

    Je tapioche sur le bidon du clebs, les chiens c'est ma nature, je suis le berger des clébards en transe. La téloche dégoise du cravaté jaune sur fond d'amidon, ca gicle du poussin par toutes ses dents écrues. Les infos du jour s'apitoie sur un pressident tombé de l'avion, homophobe notoire, rétenteur d'images pieuses, catho extrème et nain politique et qui vois je pleurer, la planète entière, toucher moi si je rêve!!

    Bref, le tube cathodique farde le peuple, je m'en bat les conques et écrase un doigt sur la moustache du chien qui se met à miauler comme un matou fourré. De quoi devenir dingue dans ce monde connivent où les avions ont des ailes. Jm'enquille du six stars dans le tube, ca glougloute du réservoir violet , je m'absente un moment dans cette expérience toxique de dypsomane polonais.


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  • Le verre me ferre en conséquence de ta fuite d'huile 

    Je m'imprécise dans la nuit qui commande du vin

    Je transite par une mer intérieure à la nage des carafes

    Boire infiniment cerclé de noir sur l'oeil de l'étoile étouffée

    Le verre en conséquence me transfère sur l'étoffe massacrée

    Je prône le soulagement de l'esprit il pue des cordes à force de penser

    La rémission n'est elle pas le chant de l'oiseau aux fruits n'est elle pas l'espace qui se forme autour de mes phalanges

    Tu as quitté l'isocèle par la pointe de la table et mon triangle boit des grilles de bouteilles fermées

    J'ai pour quelconque nuisance à ma vie une maison vidée de la femme hectolitre de sang et de caresses.

     


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  • Le pire de Francis Meredeeth....

    De l'essence vanité j'ai extrait l'abondance de scrupules,la couardise des hommes m'a enseigné la hardiesse des jugements et l'espoir d'une philosophie du retrait. J'ai écris comme crié au dessus des flots déchainés, j'ai écris dans la forêt noire où les temples végétaux s'interpénètrent pour architecturer le mobile du meurtre du poète. Je n'ai pas renoncé à me perdre dans la pensée de l'homme, mon travail reconnu à Hambourg est enseigné à Vannes, mes travaux étudiés à René sur Yvette sont largement dispensés à Katarinenburg la ville glacée où les femmes révolutionnaires se font électriser l'anubis aux lampadaires où pendent les cadavres de tsars.

    L'on me nomme le grand Francis, mon cercueil porte le fard de Meredeeth, le fils d'un marchand de moules et d'une catin de Liverpool. D'anglais je n'ai que le nom puisque francais je suis l'adopté au grand dam de Besson l'ignoble nommé dans les cafés de Saint-Denis de La Réunion: L'extra-engulé-sans-papier-faisant-foi-de-ses-caractéristiques-franglaises pour faire court et en langage Meredeethien: Un enculé de première loggia. 

    Je suis las de ma faire brouter par la chandelle. J'aspire au pichet de vin, à la louche de picre sur la surface bleue de papier qui s'écrit.Je suis Francis Meredeeth, le philosophe des lumières de la chambre et à choisir j'éteint le néon par souci d'économie de clarté. Je suis complètement noir.


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  • Le journal de René trente sixième hyène....

    J'enturbe ces rascals de lémures et toi qui me regarde par ton troisième pendu au quatrième bétonné, toi qui zieute à longueur de journasse à l'intérieur de mon taudis pour savoir de quoi il en retourne de la turne d'un gros con aviné. Viens me faire les sols putard des entonnoirs!

    Jm'enquille le goulot de négrita dans la bonde, ça glougloute du champs de canne sursaturé de chimies, ça me défonce le fondement, ça me déquanille les espétanques outragées. Je me cravate le Jean-Michel et je m'astique debout en aliénant l'image de la mère Bérot enchanteresse de chien domestique. Je m'expurge sur le lino.J'ai soif.

    Je voudrais bien éclairer le monde de mon vécu sordide, dire les traques nocturnes et les rumeurs analphabètes, dire le tocsin aux nuits de brûle lune lorsque les rats entrent chez moi pour me bouffer le bide. Je voudrais bien témoigner dans les livres casse-couilles pour dire mon désarroi d'homme droit parmi les lézardes vide-burnes. Je voudrais bien m'aplatir devant les envahisseurs et leur donner les clefs du temple, le frigo plein de picre. Mais grand prince concasseur de chieurs a l'instinct vrillé à la boule, il ne sait que sortir de ses gonds et passer des branlées aux portes qui chuintent les nuits de lards et de couteaux.


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