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Un homme endimanché par les tombes instruit
Allait d'un pas de mort entre les marbres froids
Une fleur dans la main pour garnir une eau grise
Et un livre raidi par la pluie de l'hiver
Un cadavre éternel l'attend sous une pierre
Enfin le vif revient avec ses mots terreux
Et sa voix d'outre tombe qui agite les vers
Le mort est assidu à l'écoute des psaumes
Deux trois seront dédiés aux grands pourrissements
Un autre nommera le corps décomposé
Et l'utlime sonnet pour croire aux revenants
Un homme endimanché entre les tombes instruit
Pose sa fleur meurtrie sur une dalle nue
Ci git des ossements feu le Grand Meredeeth.
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Privé du se taire je parle
Je jacte en bord de nuit
Je déblatère des commissions
J'aligne une fronde de mots
Je cause avec la voisine tempête
Je palabre sous sa vulpe erratique
J'engage la langue superlative
Et le zouif me perle dans la bouche.
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Finalement tu es mort les dents déchaussées et les reins moulinés
Parfait cadavre de cuir tu ressembles à un cancer tonifié par la haine
Ton trépas est un suave moment d'impertinence tu t'es tordu comme une farandole
Puis le sang vert a chahuté le lit où quelques vers se sont noyés
Des gras ont suinté de tes termes osseux, dieu que tu as pué
J'ai pouffé en tas sur mes zygos lorsque que tu t'es étouffé avec l'autre monde
Finalement tu es mort un jour de grand soleil j'y ai puisé un présage de joie.
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Fieffé salop, goujat obtu, merde d'entre les gens
Je ne supporte plus ta combinaison de chiffres ronds
Ta cicatrice montée sur chenille
Ta tanière pestilencielle
Ton carrefour des admonestations
Je ne respire plus tes coussins au carré
Ton parc de cercles fugitifs
Ton paté au jambon unijambiste
Ton cul en passoire pour grain de beauté de lévrier
Je ne veux plus de tes ajouts de dentelles
Tes serviettes jetées entre les cuisses des romanciers
Tes corps sortis du bain qui réclament du jus
Tes accents circonspés qui doutent du sourire
Je pars en estafette autour de tes crises de soupes grises.
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Je loue ton ventre d'éxercer son étui pour me mieux irriguer
Je vénère ta cuisse d'enveloppe pour me mieux lécher l'huile
Je chante ta vasque d'éther pour me mieux pénétrer ton liseron
Je discipline mes pulsions pour me mieux jouir plus tard dans ton autour de lèvres.
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