• Ton con trait pur pourpré qu'en cadenas je plie

    Roulé par son dessin tourne chineur des lèvres

    Un doigt sur la taupière enflée l'aspiratrice

    Que douceur la langue d'établi range dans ses anneaux

    Puis soudain se réveille et branle la russule

    Suivra phalle l'espion avec ses jus de bouc.


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  • Strige parmi la foule, fourberies de goules seyantes

    Toute engeance mobile comme le vent puant

    Les lémures en calbute, les vamps à la manoeuvre

    Monstres en catimini au bal des résistants

    Spectres à la louche dans la ville ténèbres

    Des vlads et des pieux, l'empalement du sens

    Je vais là où la guerre me mène, singulier et blafard.


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  • Jadis Métronomius orchestrait les horloges d'hiver, les grands réveils gelés

    Des pouvoirs méticuleux irradiant bien au delà du fief d'un certain baron Pi

    L'homme diseur de temps ordonnait la ripaille ou la marche du pendu

    Ses clefs creuses et carrées faisaient miracle d'or, elles ouvraient le trésor

    Les minuits s'épiaient aux abords de la chambre de Pi le mi despote

    L'autre moitié tenant le chandelier des morts aux montres subjectives

    "La science m'a appris à être l'heure précise de couteaux et de haches"

    Ainsi Métronomius veillait depuis mille ans sur le sommeil de Pi.


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  • Ecrire désoriente l'auteur entre onirique et absurde

    Passée l'emphase qu'es ce qu'on s'emmerde comme soupeur au bénitier

    J'ai volé des versifs, des alexandrinos et des culs de poèmes

    A chaque état de l'âme un verre de picre à l'ultra violet

    Ce que toxique te prendra tu l'auras quitte ou double

    Patron dérouillez moi je suis l'écrivain en marcel lie de vin

    Ecrire abruti considérablement à force farce et égocycle

    Je pinoche le soir entre les cataractes de mots, ca soulage

    Un roman? Allons y pour le dense, le ruminé épais

    J'ai volé du Miller entre deux couilles raides

    Une science du rire et une autre fossile, je suis de cette engeance

    Patron dicavez moi j'écris bordure de vin en état de miroir.


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  • M'ancienne grue perchée au faît de mon braire soulève ma pensée

    Filtrée au tamis persifleur du cri souverain dans ma bouche pleine d'édentation

    Crachée les hautes purées rabaissées vers le port des usures d'ivoire

    J'ai chuté du hauban les crocs de la machine plantés dans mon cigare

    Les vides se sont remplis de siestes assombris et de fers à la rouille

    Marchez ordonnait-il le ramasseur de corps en tenue limailleuse

    La poussière des sillages les graves de leurs cornes les bateaux tant aimés

    Echouez vous verrez les oiseaux se dissoudre et le vent craindre l'eau

    M'ancienne main autour des chaines mères saignent sur les pontons.

     


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