• Un sourire, un mort en capuche

    Au gré du vent qui écourte l'intimité du cadavre

    Son visage engrossé par des dents mal centrées

    Sa décomposition à l'envers du silence

    Il est là, entre deux habits noirs

    Ficelé dans sa peau jaunie par le crachat des crabes

    Guilleret dans sa pause de pêcheur absolu

    Coincé sous les poids en granit enfoncés dans le sable

    Sa tête à l'ombre doute, ses yeux absents , partis

    Un mollusque lui suce quelques réseaux sanguins

    Et le tourteau gourmand digère ses oculaires

    La mer cuisinière absolue le sale à la table des bêtes

    Un sourire, qui es tu en capuche de mort, par quel port des poisons?

    Tu repars à la nage te soustraire aux vivants, le sourire acide.


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  • Ajoutez un texte, broyez de l'encre

    Si tôt fait chier qu'à la fin il écrit

    Quoi se géner, tous ces lettrés

    La tartine épelée, écrire s'achète un seau d'eau

    Trempe ta plume, arc boute toi et plonge, ambitieux va

    Je fatigue, je trime, j'hallucine des portes

    Partir est le verbe idéal, écrire tout en marchant

    Le manuscrit s'essoufle, ira t'il en patins?

    J'achèverais bientot le livre ivre de moi

    Où chercher, un dépot d'illusion?

    J'épuise le recours de parole.


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  • Le violet au solvant, le vin de conteners

    L'homme se douche sous le picre

    Ouvert comme une bonde, orifice dypso

    Il chahute une éponge gonflée de calicieux

    Il se vautre sous l'oeil d'une boutanche crue

    Il gueule ses insomnies au bord du cagoince

    Misère!Misère! l'as pu toute sa tête de sconse

    L'ivrognasse hébété à l'envers de la chambre

    Un pas puis deux encore vers le sombre du lit

    Il renvoie des paquets de pinoche

    S'endort dans le cul d'un géant mangeur de pierres.


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  • Mais où se tannent-il ces rameurs increvables?

    Où vont-ils détrempés par la tempête imberbe?

    Seront-ils rentrés pour  l'assiette part de choux?

    Ils croissent plus nombreux en remontant le fleuve

    Des chats en aquarium flottent parmi les morts

    La bataille des flots alourdie la migration

    Ils ne reviendront pas affirmer leur jardins

    Rêvez parmi les rêves, déramez si rompus

    Revenez des lointains, une soupe patiente

    Buvez patiemment, les villes sont parties

    Dormez scaphandriers, le fleuve vous recouvre.


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  • Partir au grand silence 

    A l'heure des foutres abolis

    Une queue persifleuse

    La mangeoire Romeo!

    Tu vides les lieux d'amour!

    Trisses en catimini

    Ton habit en sucée se déchire sur le pont

    Soupir, quand tu me ris!

    Je demeure, étincelle de rêves

    Quitte l'immeuble nu, soir par la main venue

    L' idée d'un regard noble quelque part dans la ville

    Je marche outre les hanches et les serments voleurs

    Allez, quelques sourires, une tempête

    Un écran qui se tait, je suis l'heureuse lune.


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