• Grande pénétration dans le silence on fume sur l'établi des découpes de poules écaillées qui offertes en séquence de clown sucé abreuvent en l'aspirant le tantale supplicié par la bouche cohérente entre ses lèvres posées sur le sommet de la girouette bouquetine gravit par les dents et par le palais façon rouleau de printemps déroulé en masse le long de la pente de peau au mousquetons grégaires que saisit à la hâte une parnassienne allumée pressée d'aller à la soupe de filaments sur le corps offert en excitation à son anubis. 


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  • Si rien écrire était t'écrire je serais épistolière de ma douleur

    Je fanerais aux saisons d'ivresse une bouteille dans le placard

    Je dormirais sur mes seins étranglés chenus sous leur papier imputrescible

    Je souperais au coin de table en m'invitant à mourir toutes les nuits

    Si rien écrire était t'écrire je soignerais mes encres morbides

    Je dessinerais des arbres incendiés où tu pendrais avant de brûler

    J'esquisserais la Raison en forme de trou grignoté par son ennemie la Colère

    Je contournerais la ville impatiemment tardive au rendez-vous des vacuités

    Si rien écrire était t'écrire je jouerais à être un voyage de cercueil

    Je grandirais dans le ciel sombre en ramant sous ses orages

    Je m'arracherais à la tâche frontale bleue subsistant comme un cor étranger

    J'écrirais sur le ventre de la tempête.......qu'elle te poursuive au bord de l'étang

    Si rien écrire était t'écrire j'irais dormir près de toi sur l'eau étale de nos lacs

    Je dormirais si bas que ta main instinctive remonterait sur toi mes lèvres ouvertes écarlates

    J'irriguerais tout en longueur les arcs de ta peau palpitée

    Je jouirais en silence mes fluides condensés en secondes de jet

    Si rien écrire était t'écrire je n'existerais comme femme qu'à chaque mort renouvelée.


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  • Madame à cheval vous sommez les hommes de se soumettre

    Madame sur vos arçons vous engagez l'homme sous le joug de votre désir

    Madame vus clochepiez l'autre nuit entre la nuée de rires qui se moquaient

    Et le drain d'alcool qui vous mena aux rives bornées de l'aurore

    Madame sur votre selle vous avez coursé des garçons mal fagotés d'écurie

    Ils eurent bien des services à vous rendre sous la paille que vos yeux aveuglés trièrent entre leurs cuisses

    Madame votre alezane fût montée par l'irréductible culotté sans nom le Cavalier du Fleuve 

    Vous souvenez vous de ses crochets entre les jeux de peaux et les muscles en saillies?

    Madame vous exténuiez même les palefrois si dignes d'être humiliés

    Vous avez réinventé "l'idéologie du sac de reins" à force de pousser votre pion dans les chais

    Madame ne craignez pas d'aimer de boire d'humer de rire et de courir 

    Vous chevauchez les nues sur lesquelles les hommes n'ont de cesse de braire

    Madame vous cravachez cinglez le cuir des hobereaux

    Ils détalent en frétillant à la fraiche lunaire pétris dans leurs carrés de foin

    Madame s'il est un trait marqué de votre puissance je choisis la passion 

    Au service de la monte les hommes hennissent pour la dernière saison d'équitation.

     


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  • Sa tête baigne dans le spume de ses réseaux inondés

    Il vagit effondré sur le bord du lit en rade sur l'abord d'une femme partie

    Il étouffe quelques secondes en chenillant autour de ses chaussures

    Sa tête baigne dans les tuyaux brûlants plein d'huile cérébral

    L'ombre lente d'une femme se déplace dans la chambre magistrale

    Il sait d'elle qu'elle fût passagère sous les draps

    Sa tête baigne dans le liquide épais de la peur

    Il fusionne avec ses blessures s'agrippe à l'une d'elle percluse sous son crâne

    La femme en éclairage le traverse en badinant avec un enfant qui sourit.

     


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  • Le regard en entre deux asséché

    Le doute ébauche un vocabulaire de consonnes

    Les bougies sur la table se consument

    Avec elles la lumière dans tes yeux qui se perd en volume de larmes

    Je saigne où que tes mains se posent

    L'heure arrive où il te faut partir

    Tu engages un bagage dans la porte mi close

    Je ne sais déjà survivre alors qu'une consonne se mêle de me plaindre

    Tu prends l'en dehors de notre vie

    Partie au soin de la rue qui t'attend

    Je demeure dans un coin de coeur mort

    Pétri par l'absurde solitude de l'homme.

     


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