• Petite bouche surfine je te baise en allégé tout en disant les deux trois mots précis qui te déguiseront pour la saison à venir

    Tu auras reçu auparavant un sac de jute contenant une peau de miloutre et le récit du sac de Rome par francis Meredeeth c'est dire que tu vas te faire chier

    Passes encore un peu par la chambre si tu en as le temps sinon un taxi attendra un taxi qui lui même....

    Sagissant de notre amour je te propose de jouir sur le sac avant d'aller faire un tennis ou une communion de talents selon tes goûts du moment, les miens étant si peu surprenants

    Petites lèvres marchent à deux, une en bec et l'autre en lippe, je ne vois pas ce qui pourrait contraindre  l'une à entrechatter alors que l'autre emet un petit sifflement

    Je te propose de nous pincer et de nous enrober pour le restant des heures colossales que nous avons à pétrir ensemble

    Suivant la tristesse ressentie, la compoction éprouvée sous le regard de ton père eu égard à la mollesse de mes arguments, je te propose de me rhabiller bouille et bassin réunis et de me conclure sur l'avenue où j'irais me pendre à l'arbre des costumes retournés

    Petites entre deux doigts entravés, j'ai longtemps fais ce cauchemar d'une femme qui m'aime et que j'aime, qui m'aime et que j'aime si sanglots longs si violons si langueurs monotones si copiste des livres si bercé en son coeur d'un automne faut il  qu'il m'en souvienne la joie viendra toujours après la peine qu'à la fin se noue la poésie cette étuve des coeurs serrés.

     

     


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  • Tout intrigue ce soir même le port du slip sur la tête, même le minaret fiché dans l'anus de dieu, même la prochaine croisade avaleuse d'enfants,même le rire décavé du clown, même René qui t'emburnes avec ses restes de chien fichés entre les crocs, même la morale religieuse qui sent le mauvais des génocides à produire, même la bande à curaille qui s'agite avec encensoirs et croix de bois croix de fer j'vais en enfer, même le mollah qui rabache des idées asssassines mais ne surtout pas l'énerver, même le tonneau de picre pleins de jésuites découcheurs, même des cathos des islamos des protestos des juifos des bouddhos....... la bande de juteurs idéologues qui pissent religion pour écraser rétamer humilier.


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  • Soyons sérieux l'on aime que dans ses justices

    Soyons sérieux l'on aime que dans ses devenirs

    Soyons sérieux l'on aime que dans ses avoirs

    Soyons sérieux l'on aime que dans ses massifications des euhhh

    Soyons sérieux l'on aime que dans ses gourmandises

    Soyons sérieux l'on aime que dans ses pages tournées

    Soyons sérieux l'on aime que dans ses retours de trains

    Soyons sérieux l'on aime que par ses valoches pleines de beurre

    Soyons sérieux l'on aime que dans ses prophéties séléniennes (pet lunaire)

    Soyons sérieux l'on aime que dans le tain violet d'un miroir qui se songe

    Soyons sérieux l'on aime que dans le fond de cale qui pue entre les dents

    Soyons sérieux l'on aime que dans l'annonce faite à la mouette 

    Soyons sérieux l'on aime que dans la rétention du mot qui te désigne

    Soyons sérieux l'on aime que dans l'effort du coures après

     


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  • Tu affoles mon chronomètre

    je coures après toi en salivant des pneus et des sarcophages de grenouille

    Tu branles mon gousset plein de clous et de limace

    je courses après toi en bavant des tambours qui se heurtent en pénétrant ton trait

    Tu secoues la muette bandée comme un gigue

    je tourne autour du feu coincé en anubis que l'ampoule éclaire de son genre vertical

    Tu remues la machine où le poulpe géant finit de se branler

    je traverse ton pourprier et sa chair en étiquette de soie

    tu cries ta margoulette enflée sous la sucette

    je nettoie une queue plumée sur le tréteau de mâchoires et de beurre

    tu chutes en précision entre les poilées de la fendue

    je demeure à demeure si las de mes voyages à l'intérieur du sucre.


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  • Journée grise sur le port des transactions d'oubli

    Je cherche un ruisseau qui mène à la mer

    Je cherche sans te nommer les ombres bleues qui te ressemblent

    Tu es venue sur un nuage apothicaire

    Tu a pris le vent ascendant

    J'ai pris le temps de me maudire soustrait à la marée légère de tes mots

    L'oubli est gris sur le port des abréviations

    Je suis un matriculé océan 

    L'insignifiant caboté de lame en lame 

    Et pour parfaire le voyage des charges accablantes

    Je porte sans te nommer le poids de tes baisers défunts et résurgents.


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