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"Feindre n'est pas mentir" dit la chatte à son père grisâtre
Une assiette greffée lui colle aux pattes sanglées dans le plâtre
L'animal se secoue et patine sur le ventre de l'homme
A plat de coutumes les voici en transport de cartes à jouer
A toi à moi avec les cinq doigts gauches et un pouce sur le destin
"Le mensonge te tuera" dit la chatte à l'homme en slip sur son vieux lit
La féline se désangle, se lèche les ongles et change son tampon.
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Meredeeth somme Londres de lui fournir putes et tremblements
A cru sur son poney il dévale les venelles insanes
Sa prose incendiaire traite l'hiver de saison à liches soumises
Ces ombres de la mort que Francis soudoie au comptoir du Jackgrrrr'pub
Voici un soupeur qui mange son vieux pain
Et un autre en patin qui trempe ses croutons
Le quartier se malfame à coups de gurkha dans la viande des bourgeois
Meredeeth ensache de la barbaque pour les nuits avariées
Il arrive à la pute tout en se déclamant le chantre des rues noires
La tamise charrie quatre porcs et un manteau de gigolo
Y a pas loin du mouroir au comptoir des cadavres de frais.
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A peine révulsés tes yeux mendiants de l'aube
Le criquet dans ta poche noyé sous le tabac
Et ta bouche plâtrée sur le cierge maudit
Rien ne vient à l'aurore mendiant ses carrefours
A peine un quarteron d'insectes brulés vifs
Et la soupière du jour renversée sur la pierre
Tu marches sous les arbres invariants et disserts
Te sont contés les vents et les fruits de l'hiver
Tu creuses à l'aplomb des domaines déserts
Nul ne sait à cette heure où sont passés les hommes.
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