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Entrez entrez par la fenêtre je baise sur les chassis
Entrez par l'oeil du boeuf songeur ses rétines décollées
Venez de tous les azimuts concentrer sur ma vulpe vos phalanges patentées
Bourrez les pots anciens marchandez les pièces de draps propres
Asseyez vous dans l'ordre où vous serez venus attendre sousnoeuds l'intendante
Les gages en nature seront posés dans l'urne fouillée à cet effet
Entrez au nez qu'enchantement total vous remus tripes et goupilles
Venez vous retremper ignares de vos désirs et saucés suprandouilles
Traversez les murs de ma chambre levez le nez je vous branle sur plâtre
Ecroulez vous un à un sur ma concave piochée par des lustres de langues
Fouissez disparaissez augures des nuits morbides vieux galants de placards.
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Le prix de mon cercueil? Inestimable.
La quantité de trou pour y loger mon cadavre? Insondable.
La largeur de ma tombe? Continentale.
Le souvenir de mon rendez-vous sur terre? Pas même une minime séquence de baise chez un couple de mouches hélléniques.
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En finir avec ce trépas manuscrit ces traces d'encre moribondes
Ces coups de papier ascenseur privé d'oxygène
Je me range sur l'étagère des livres où je contemplerais le vide qui me surplombe
Disant avec Francis Meredeeth "Je n'ai pas sauvé le monde je n'ai pas refermé ses blessures je n'ai pas aimé parfaitement mais j'ai ouvert la voie aux oies cendrées dans le ciel de mon coeur"
J'ai appelé toutes les aimées de l'histoire
J'ai appelé tous les aimés du siècle
J'ai appelé les vaincus au chevet de la poussière
Les rapiécées pendues aux épreuves de cuisine que le bout de table écoeure
Les enclumés battus en brèche par le plomb des jours sans coït
Les morcelées en bataille de dés jetées par pelletée dans la cave des soupirants
Les solaires magnifiés par l'appendice d'un baiser crayonné à la hâte sur un morceau de dent
Les racoleuses d'entre les couloirs celles dont les mots sont des aimants pitoyables
Les prières de ne pas y coller son frein car ils n'aiment que le sperme jeté de haut
Les métronomes de la séduction qui oeuvrent avec leurs yeux aux larmes d'anubis
Les garçons d'établis courbés sur le halage des femmes suspendues à leur coeur
Les filles percluses de doute quant au raisonnement sain de leurs chevaux de trait
Les chanteurs de rue les Romeo addicts au pouvoir les blanchisseurs de mensonge
Les rêveurs sur hanches sucrées les suceurs de vulpe rebondies les grands taupiers fragiles
Les douces outragées les compagnes du vent et des seins de garçons
Les tamiseurs d'éponge sur le trait dévoilé les servants croupetés au dessus des voilages
Les moussues sucre d'orge aux lèvres détrempées les plaisantes outrées
Les taquines fermentées les taquins au fromage
Les meneuses de revue chaste les médaillés de chez l'Abstinent
Celles dont on ne sait les colères et les peurs les mères qui ont vaincu
Celles humiliées qui sont passées de saisons en saisons malgré la mécanique des hommes
Celles qui ont couru les mondes spirituels fourbus
Les parolières du temps instable les diseuses médianes et révolutionnaires.
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Tu patines à l'écrire ton résolu d'amour aux dents sciées il trace des slogans
"Je n'ai pas renoncé à chérir tes objets même morts"
ou
"Je caresse l'espoir de te garder près de mon corps"
ou
"Merci de m'aimer je n'ai que ce que je mérite"
ou
"C'est lorsque tout semble uniforme que la mer dépose des haches consentantes"
ou
"Loin de moi l'idée de mourir cette nuit j'ai à faire avec le corps capricieux de la lune"
ou
"Je rêve d'une prison de chair refermée sur toi dont je serais l'écrou perpétué"
ou
"Etre en quantité illimitée à l'intérieur de tes yeux et rire par ceux là même qui me pleurèrent jadis"
ou
"Aimer ce grand verbe volubile se ferait t'il la belle dès lors que tu en moquerais la pensée humiliée"
ou
"J'aspire à la morsure de l'ombre à la peur du fantôme qui agite une photographie mutilée"
ou
"Passes me voir de temps en temps je te décortiquerais une saison d'ivresse"
ou
"Boire te boire à la fin de l'histoire où les rêves se massent sur la tombe de Desdémone."
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Ce livre ne sait pas écrire il récuse le titre d'oeuvre
Son objet? Dire la nuance de l'aimer
Sa déroute calcaire
Son carcan orageux
Et nul ne se conclut à l'orée des désirs
Je suis las de l'écrire sous perfusion sélénienne
Je pars un cigare entre les lèvres cul de mouette
Je gravis ton regard où je m'épine et me cloute
Je suce ton index comme la limace le choux
Je me finis par une trappe ouverte sur ton ventre.
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