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Outre sur ponton de barquasse
Le Nemo en cravache et savon d'omoplates
Pire chez les mousses flagellés
Les renards d'eau de mer que Sodome abhorre
La flute entre les dents moussaillons en dîneuses
Sous l'oeil conducator du Nemo des sels et des rapes
Vas y mon parapipe mon souillard des anus
Le voyage est si long sous la poutre des vagues
Et la cale si noire au fond des hommes nus.
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Au matin du sixième jour il passait la frontière tenue par trois connards de garde-gares
Son coeur flottait sous son sein peau de cuir
Sa main gauche triait des lentilles dans un bol de voyage
Sa peau générale nerveuse comme un prurit puait telle soue traitée au porc
La liberté se payait avec force monnaie locale le sucre des bandits
Il suait des épingles brûlées lorsqu'il se présenta sur la ligne jaune
Ses papiers étaient froissés d'un voyage à travers le continent des perles
Sa richesse? Une corde de chanvre pour des futurs mortels
L'homme moulé dans un i le toisa en percutant ses papelards minables
Six nuits dans les rochers des Olleris et sur la route du Juste Dessous des Cartes
Il franchit la bande et entra face au soleil au pays exsangue de ses vifs.
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Ivre parmi les livres je m'éponge je me cruche
Poussé hors la bilbiothèque je m'accroche à une crucifixion rose
Je patine dans les vingt six romans de Meredeeth qui pue de l'encre
Je griffe les poésies assermentées d'un scribe mendiant un plan média
Je titube dans les allées gravillonneuses où un aviateur narre sa mort prochaine
Ivre parmi les textes osés de Silon je cravache une poule qui se gourme cul plein
Lire à feu et à sang dans les virages de la foi d'un ermite endormi sous l'avalanche de pierres
Lire comme on se mouche dans les pages agiles d'une nouvelle fondatrice
Ivre dans la main de Lorca qui suce une guitare en transit pour le sable
N'être que le fou des mémoires agitées dans les allées de formol
J'attend que se décante l'alcool sur le livre fécond qui me sait si patiemment défunt.
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Amour n'est elle pas brume dans son aura de bleus élevés dans le ciel des pâmoisons de chairs, du brouillard viendra la femme indistinctement précise de son corps
Elle marche dans la nature de son esprit, floue et réelle, animée de désirs qui ne font pas la guerre aux hommes lorsqu'eux se mouchent revanchards
Elle allume un cigare, fumeuse oh la trouvaille, elle tire sur sa vitole par le sentier des acacias qu'elle sème de baisers apprivoisés
Après le voyage vient la pause méridienne sous le soleil sans fard où elle prend l'eau dans une mare irisée de ses larmes
Amour qu'en diras tu au souvenir de ce miroir qui, par les grâces du jour des rires fusionnels, aura comblé ce visage plein de bleus soupirés
L'homme s'en va boitant sur les traces de celle dont il connait les affres et dont il se lamente au soir capitulé.
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Le verbe quantifier révèle tes mensonges
Aux diables les manoeuvres étanches où tu nourris la crise
Aux diables ton seau de larmes au soir de notre tri
Le verbe arracher me déchire le palais où l'hiver le réfractaire s'est installé
Je crache des dents nourries à ta langue en d'autres saisons ivres
Je dépose un baiser sur le verre à vin où tes lèvres ont puisé
Tu demeures intacte entre mes doigts glissés sur ta pente moussue
Lasse cerclée de bleu autour des yeux à demi endormis tu as quitté le lit autoritaire
Confusément je me suis rechaussé au bord de ton regard perdu dans les soupiraux d'un corps percé
Le verbe quantifier révèle mes mensonges.
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