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Le miel abominable entre tes dents sucées
Ma langue en fourrageuse sous tes émaux émiettés
Dieu que la lèvre est bonne au temps des chairs suries
Les pousses de brasiers innovent dans le mensonge
J'allume une sucée sur ta bouche en auvent
Les mots sont assassins même pendant l'amour
Tu broies quelques gencives qui me servent de dents
Je crache un long baiser et un sac de pantins
Mierde une potence pour amant en déroute!
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Nèfle au turf des ambitions stériles
Ton galop pour quatre jambes en l'air
Tes mensonges d'encoignes aux fers pendant mille ans
Et ton côté morveux sur la langue du zélé chaussé de culs
Tu auras pour cheval une carne gommé de fiel
Le rimmel sur les lèvres et les cuisses sanglées
A la fin de la course les manchons en coins de berlingots
Et un remord de soupe froide bue solitaire et bleue.
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Deux hommes dans un verre buvaient plus que de coutume
L'un d'eux avait la libation spontanée des dypsos
L'autre intimidé par le fleuve souffrait de s'imbiber
Rejoinds par un troisième ils questionnèrent l'alcool
A fusion grégaire la drogue s'imposa comme une ressource paternelle
Et les trois infusés mélèrent leur chant tribal.
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L'hymne des morts m'est revenu ce soir, comme une distraction indigne
Plié au dessus du lit noir des recommencements à balbutier des rythmes de prières
Et riant sous ma cape de dents rentrées dans leur palais des complots
J'ai appelé l'un d'eux coincé dans un tiroir des souvenirs, il hurlait comme une malfaçon de vif
Il paniquait à l'idée de son affranchissement perpétuel
Il quémandait un regard, l'ouverture de la boite frigide, un mot de l'en deça
Je lui rappelait la déontologie des morts, surtout ne pas pleurer
Nul regret ne saurait te faire aimer ou plus hair encore, tu empoisonnes l'amour
Alors le mort fit silence dans son tiroir et se plia dans le drap blanc des oeuvres anciennes
Les corps eux se souviennent que jadis fit des ponts de chair dans le lit des apprivoisements.
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Sabir dans ton gosier j'y croise le vocabulaire de l'homme dénaturé
Tu penches un peu à gauche dans le verre vide de chair
Tu t'ennuis à me dire de venir entre tes pattes sinueuses
Tu m'attendras longtemps sur tes poils de Zambar je ne grimpe pas
Si attachée aux mots je peux me rhabiller dans le sas des désirs
Femme en la demeure du machiniste j'enfile mes dessous
Je prend la porte étroite alors que le garçon dénoue son phalle ardent.
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