• L'ivresse bon matin le pinoche bonsoir

    Ne pire aller au bain avec des bouts de viande

    Des statues intérieures affaissées sur les reins

    Un fou à l'agonie par dessus sa culotte

    Et moi qui tire le phalle d'un robuste effréné

    L'ivresse va son charbon et sa couenne indigente

    Ne plus aller au sein puisqu'il dort sur sa loutre

    Pourquoi l'eau se sépare du corps qui se mastique

    J'en prendrais bien un coup de ce puceau fardé

    L'ivresse va sa teigne et ses lards avariés

    Ne pis aller en soif par le tonneau de picre

    Se mesurer au vent qui pue par la tristesse

    Sa longueur économe de pucier travesti

    Je déloque ma vie et tu me bois sans faim.


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  • Contemplée par le haut qui ne craint pas la pluie

    Juché sur un talus de cadavres ébruités dans la ville

    Seule à maudire la guerre difforme et scélérate

    Epuisé sur les morts sanglés dans leur suaire

    Lasse en désespoir et mère trois fois mourante

    Givré par des froids nus hautains et silencieux

    Paria femme étranglée par la souffrance bue

    Homme pendu aux cris des suppliciés du soir

    Toi qui ne nomme plus tes enfants immolés

    Moi qui cherche encore trois corps dans le charnier.

     


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  • Avant l'an de franchir le fleuve rubicond tout à mes saoûleries d'interprête des vins

    Avant de boire à la russule d'orge qui descendra vers le lagon des libations

    Avant de nager sur ton ventre vert où des morceaux de seins épèleront ma langue

    Avant de chuchoter un verre descendu de la plage porté par un castor

    Avant de plonger dans les creux de tes sucrés en salade de vanille bourbon

    Avant d'aller danser sur la dunette en te tenant les hanches moutonneuses

    Avant  de sucer les gabions après avoir sucé l'alcool des origines

    Avant d'embrasser le vocabulaire de tes lèvres tout en bulle de cépages

    Avant de dire combien l'amour est un instant de l'éphémère

    Avant de m'oublier je serais au fond d'une diva nocturne qui baillera des orifices.


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  • De la mastiquation du chiffre deux que tes lèvres peines à régurgiter

    Puis le phalle s'emballe lécher par le pinceau de ta langue en épi

    A cheval les tétra chiens et que la danse roule son trop plein électrique

    Hue sur le condensé de laitage expurgé nappé sur tes seins noirs

    Tu te tiens à l'envers bêche en étirements

    Je me soude à ton sas en Noé de ton con fluvial

    Cocotte la nuit autour de tes espions qui se déloquent et baisent

    Par plusieurs nous sommes entassés l'un sur l'autre jouissons

    Car démultiplié l'amour se réinvente sur ta champignonnière.


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  • Les morts gris transportés par les venelles à viande

    Se plaisent à déborder de leurs planches fienteuses

    Ils faisandent sur pied tout à leur choléra

    Qu'une ligne funèbre de charrettes en lambeaux

    Ravivent en s'espaffant alors que vifs s'enfuient

    Ah les pestes noirceuses au ban des lits souillés

    Ah mon épidémie vaille que l'homme prie

    Les morts sont transparents ils habitent la terre

    la faim la pestilence sont des moteurs nombreux

    Elles répètent à l'envie un homme en destruction

    Par là les famines et les senteurs pourries

    Là bas où nul n'ira en se réveillonnant

    Libations et plastiques, manger n'a plus de fin

    Vomir de se complaire voiçi un beau Noël.


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