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Tu penches un peu la tête devinée douloureuse
Au moment d'un thé silencieux qui rampe sur la montre
Se taire nourrir le vent
Ignorer le mensonge vite partir
Je penches un peu la tête devinée douloureuse
Au moment du vertige que la porte ressasse
Aller et fondre sur la peur
Mourir quelques secondes tes pas dans l'escalier.
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J'en appelle à l'amante libertaire à la grue sur son cintre électrique
J'en appelle au rêve concupisce au sexes gradués sur le meuble
J'en appelle à la tentation des creux à la clef qui se gausse du lit
J'en appelle à la chatte brûlante à la mécanique des fluides
J'en appelle à l'ombre peau de rate au descellement du tabou
J'en appelle à l'irrévérence des nuits à la succube en entrechats
J'en appelle au soupir au vagir au dormir des jouissons et des nombres.
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Tout le long de ton corps assoupi des mains réversibles s'épuisent à te donner du son
Ne gémit ni ne rit
Tu retournes soudainement un fagot de phalanges elles plongent dans le lit
Ne gémit ni ne rit
Tu fouis dans les draps désensibilisés mollement concernée par la matière
Ne gémit ni ne rit
Tu t'allonges à revers renversée derrière moi cet autre ignorant de la pose
Ne gémit ni ne rit
Tu chutes raisonnablement en fuitant vers le noir de l'armoire
Ne gémit ni ne rit
Tu t'habilles en mercenaire de la chambre tu toises la matière que je suis
Ne gémit ni ne rit
Tu pars tout en émiettement je tranche dans l'augure de la nuit.
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La poésie ouais pour quel projet social
L'écritaille à poisson ouais pour quelle énergie commune
L'étalage des mots ouais pour quel bordel fondateur
La nuit chevette à manuscrire ouais grosse ficelle étranglée
Le papier virtuel ouais à peine respirée par deux trois lectures
La soupière bloggée ouais je me pose sur tes lèvres.
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Je passe sous ton verrin buissonier au départ d'une course de limiers le coup de sifflet et s'élancent les apis les goustes les tauromaches sanglants les yeux soudain se ferment je me cohorte dans les ruelles popuces je me débande par le couloir de chairs vite en queue des fuites le lit pour se cacher je passe sous ton verrin butiné la course des assassins par le faste des hourras dans la ville étrillée au galop semée de corps lacets enlacés ouverts aux tripes trompette et tambours des sacrifices une liesse peuple je passe sous ton verrin carressé ma boussole d'onomatopées les doigts retiennent le crime un instant une lueur dans le regard du poignard suffoqué les hypnoses de foules derrière le despote au corps criblé de corps la mort se lèche la pastille la traite de viande je passe sous ton verrin sucé les bords du cahier d'ombre là l'écriture délicate les inutiles recherches de traits l'encre qui se démode un cri le bide écarlate sur le trottoir une main qui ramasse les plumes et l'argent des roitelets consommés par l'idéologue l'écriteur le sardanapale des lois l'enflume dévôté par la masse des jus cérébraux je passe sous ton verrin désiré.
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