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Liesse de la foule ou la pendaison annoncée
Charivari hourras elle remonte l'avenue hurleuse
Des cravates humides en guise de bandeaux
L'autre que l'on pourchasse fixe le soleil baissant
Au cul les marathoniens du lynchage, les abreuvés du timonier
Cours cours pendouillé du crépuscule, cours camareau des suppliciés
Liesse de la foule ou l'intelligence des masses
Grondement, surement la révolte des petits, des si peu gradés
Des primo-assassins qui ferment leurs boutiques
L'autre que l'on dissèque à la lumière de ses insoumissions
Au cul les parrallèles, les suppots, les viandards, les trucmuches, les deviseuses ragotantes
Cours cours lapidé des cieux morts, cours cadavre de hache
Liesse de la foule ou la convention collective des bourreaux.
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La somme des brûlures ravive l'exigence de vérité , tu n'as pas renoncé à la dire
Rose des imparfaits
Plaisent aux larmes de couler, la fleur blessée n'a de cesse de se commettre en incendie
Rose des imparfaits
Le visage abrasé, les lèvres soudées entre elles, hurle t'elle la riveraine des précipices?
Rose des imparfaits
Dire le mot quintessent sur son parterre de chairs après avoir brûlé les annales d'une pensée déterminée à produire du feu
Rose des imparfaits
Je trépane le masque, au diable son enseignement
Rose des imparfaits
L'amour brûle t'il à l'heure des décapitations de fleurs?
Rose des imparfaits
Spleen et idéal, altitude d'alcool où le vert phormol épanche ses fumées
Rose des imparfaits
L'occulte danse des fleurs épineuses....Direz-vous vénéneuses?
Rose des imparfaits
Poussières et cendres soulevées, je marche comme en prison le souffle court et l'âme vagabonde
Rose des imparfaits
Et si le temps des incendies était révolu, et si enfin recouvrée la parole se faisait double, universelle
Rose des imparfaits
Un corps à corps métronome de la vie...Le visage du masque se fond en calamine
Rose des imparfaits
Se conclure en silence en déchirant le papier, l'arbre qui le féconde s'absout de la parole.
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