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Sors de ce corps Abraxas sors de ce tube fouisseur de lunes
Précipites les trous vides et les puits rémanents
Ouvres les transversales et les porte-mouroirs
Cesses de te gourmer parce que la viande est raide
Oublies un peu ton père et cavales jusqu'à plus sang d'humain
Et n'oublies pas la ville de gauche qui transpire des dés retournés
Elle tremble de se savoir dans l'oeil assombrit de ton nom.
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La pulpe, ce fruit dissert tout en bulle de crapotille
La vulpe, ce condiment accéléré sur le bout millimétré
La pulve, ce concert de louange quant à y fouir y dormir
La vulve, ce cru bon s'asseoir dessus méli mélo en accordéon.
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La langue ciselée in-palpus mon palais se marbre
Tu incisives les morceaux de chair mes lèvres en gouttières
Ta bouche suce des prismes des boutons sur ma langue
Elle voudrait pédaler dans le siphon des calcaires
Boire les intempéries de salives prier les molaires de se découdre
J'halète sur ta langue ornée de capitules.
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La roborativité des spleens je m'y engonce avec délectation
Un verre de verte une carte au trésor un poète cul de jatte
La rue en pente nous y engageons les promesses de l'aube
La nuit en destinée de trocsons en bordels d'effluves
De la peinture chez Desmarais un verre de bière un cigare italien
Des croutes franchement rigolées l'art tout un roman d'Appolinaire
Toute une avenue de remède cocaïné les affres de la guerre
Roborativité, quel langage de con surfait de médecin
La galerie Nestor dégueule des Renoirs mince j'ai griffé une fleur
Nous courrons que dis je nous patinons les fers à cheval sur bithume
Et ouste dans la caverne des irlandais en 1907 le sacrifice des affamés
Boire pire que pis les chants d'indépendance la révolte des Hurons
Allez sur le trottoir vivre l'instant de grêve les jaunes à la lanterne
Oups je dégoise du révolutionnaire j'oublie mon cul de jatte dans une jarre de pastis
Je descend la rue des malatavernes où les putes dansent au clairon de minuit
Je roboratise une porte carresse son huisserie la mal aimée mon amie endormie.
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En crise tu abats des alcools des mots écrits des réverbères
Elle a quitté le monde des abats jours des pénombres
"Ces quelques fleurs mon âme disparue?"
Tu charries des lits vides le drap te fait fantôme
Le couloir des anciens jeux nus obstrue ta mémoire
"Tu es là mon âme clairsemée? Chanteras tu ce soir?"
En crise tu tritures des boires et des fumers
Elle a quitté le monde des regards en nuisettes de peaux les carresses motrices
Tu traînes dans le noir à l'appel du silence
La chambre des noués les capitulations des corps
"Seras tu ce meuble ancien en transit immortel mon âme?"
En crise tu compisses une vieille photographie.
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