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lorca1 le
9 Mars 2006 à 13:04
Arbre blancarbre noirje t'attend sur le fil fin des grands effroiset les près alentours fournis de femmes mortess'effacent dans le blanc des glaces empesées.Je t'attend sur ce lustre de siècles habitésque les fantômes nus autant que les sélènesont fuit, "cours, cours" frimas sanglants.Arbre blancarbre noirle froid dévore le bois, la tête de l'hommemange des chaussons d'enfants, génie des repas,ma main se signe, l'église clochetonne,les quatre hivers de l'abscence te rendent si distraite,viens, viens, la terre est heures de terreurs,je t'attend sur l'os des écritures closes,je t'attend pour mourir sur le banc intérieur.Arbre noirarbre blanc.
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lorca1 le
8 Mars 2006 à 12:30
Je suis ploie sous la chaleur, les corps, le mien et le mien,sont des éponges balbutiantes sous les lèvres des nuages.L'ile a le ventre souple des ventres pleins de miel.Ta bouche suce je suis,et là, panoplie de sac à patate à l'ombre de tes aisselles,je rebondis bondis sur ta langue, sur tes mots virgulés,sur tes dents petits pains blonds, sur tes ongles pleins de verts,sur ta tectonique de seins ondoyants, sur tes fesses acqualabore,tant il est dit que l'amour sous les chaudset une oeuvre de labeur séreux,trans-humide,exténuante de vérité.
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lorca1 le
5 Mars 2006 à 08:07
Lorca tu chantes sous la voilure des songesla guitare habitée et le papier sablélonguement promené au soleil des Grenadesje vente là où tu soufflesje respire les ondées partagées sous tes yeuxpar là la Baracca sur la route de cendreset le théatre nudeux hommes à la baise incendiéeLorca ami passé par le temps des clartésdes écritures mobiles comme des carènes à l'oeuvre d'eausillons des riresencres des nuits encres des heures plisséesencres rouges du sang coulés des agonieset des voyages sud par la mer caraïbesLorca l'homme des lèvres là le cheval perclus de solitude que tu honnoresentre les arbres sigillairesje demeure sous la lampe huileuseje vais immobile là où tu vas couché dans le ravinles mots sont la demeure du silence.
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lorca1 le
3 Mars 2006 à 10:48
Putaing tu pleures, tu savonnes ta gueule torve, la lumière gerbe des acides verts dans un ciel chargé de hallebardes.Putaing tu pleures, ma main te peigne, ton visage arrange un sourire, un baiser sur ton front.Putaing tu pleures, la dérive des antans de mots te modèle, nous savons tous les deux que l'heure est à demain mais putaing, tu pleures et je pleures avec toi.Je plonge un peu ma gueule à la fenêtre stellaire, le trait noir de tes yeux brille sur mon âme clairsemée, tu rassembles les bouts d'acquiescements à la vie mais putaing, tu pleures.Putaing je pleure, le mélange d'eau et de vin dans ma bouche, un peu de poésie humide, les départs, les abscences, les trous entre les doigts.Putaing l'amour des ombres, des murs, des oiseaux morts...Chutt, le mur s'ouvre, je file dans l'univers.Attends moi je reviens.
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