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lorca1 le
18 Février 2006 à 11:04
René diverge sur l'anus de Joe le banc méphitique,sans morale sans dessousl'homme ne peut aller là où son corps le pousseil se réfugie dans le frigonégrita dans la bonde ouvertele croupion rance du chien aura le goulot saufl'homme n'érecte plus depuis la dernière guerreil est mort au bord d'une route grise il y a quelques siècles déjàalors il se répend sur le carreauen décomptant les nuits d'appâtsoù sa bidoche tremble sous les crocs des goules merdoyantesRené diverge dans ses pognesil se frotte le gland sans dessusà vif des derniers vinsbu au verre plein de ce sang saumâtrele picre dans les veines calaminéeset le regard chargé d'étoiles nues.
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lorca1 le
17 Février 2006 à 18:33
Rien ne pas le direchuchoter le nom de celui qui nous hanteen basse saison d'ivressele regard à ne pas y toucherseules les lèvres y plongent les yeux ferméset le verre sonde le ventre de la nuitl'alcool pénètre le ciel qui se dérideles livres sont des ossementsun ossuaire respiré par les poresla langue qui n'est pas en reste de déductionelle fait le guet sur le sucre en morceauje voudrais lire ton livreparmi les livres qui me jonchentje voudrais t'aimer comme tu m'as fuismais alors quel serait la trame de la vieun rail circum obsessionnel pour ressassement de la misère?oh non, je ne dis rienje ne chuchote que le nom du pèreainsi soit il en cet espace indescriptibleje vole je vole voleur d'âge infécondseules les lèvres ont bu aux lèvres franchieset les langues auront liées tant de mensongestant de véritéstant de confusions je te livre le pain quotidienet noir de l'encre dans la paume de ma main écritelà, le manuscrit de la vie.
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lorca1 le
14 Février 2006 à 12:56
Relance de toilesdécrucifixion des doigts mauvesmanip de vieux cartonsgerbe de colle joues acryliques dégoulinantes sur le papier bavardLes murs pour soutenir mes reinset la main parcheminée pleine d'encreet si par hasard un voyageur égaré s'empare du tableauincidentelle nuitqu'il parte l'apôtre avec son butin d'oeuvrerien à branlocher.
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lorca1 le
11 Février 2006 à 08:17
Je suis peine sur le pont des Affichementsle papier est en rutil propose deux poses l'une impérieuse comme un dé versatilel'autre penaude et renaclée je suis fait un détour par le miroirle visage aggrave le regard par scintillement de la nuitil voudrait ramper sous le chevet dormeurs'effacer pour ne plus apparaitre consomméje suis corps ové dans le noir d'encrele papier tremble et son fil pénètre les os de la mort.
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lorca1 le
10 Février 2006 à 11:52
René l'empaffe broie du noir de chaussettes,il dérive en des contre raies innacessiblesraides, fendues,alors que le désert peu à peu le gagne et qu'il n'est nul trocson pour apaiser ses soifs.René voudrait bien toucher une vulvela démonterla retourner comme on retourne une taupe mortepour enfin témoigner de ces pattes fouillasses peau de ventre tièdequi oeuvrent dans la tête terre.René cherche une taupe dans sa tête.René se touche un peu au sortir des cabinetsqu'il y eut vomit cette nuit ne change pas l'appréhension qu'il a des cabinets ces grands espaces repoussoirsqui se vomissent eux mêmes et mangent le locataire en abus de toxiques.René se reslipe, il respire en faisant des entrechatsau milieu du salon pleins d'ibis écroulés.Il pleure maintenant, il a chaud,ses larmes coule sur son marcel lie de vinil voudrait bien toucher une vulve.
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