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lorca1 le
8 Février 2006 à 12:50
Hélicoptèrerotor trempé dans le miel pâle mine de sel chue dans la soupequel bordélage les mots qui n'en peuvent maislà où Vlad Tepes assume son dentierje perçois le chuchotement craintif du puceauqui n'a d'innocent que le masqueet ses terreurs l'enlisent la nuit de ses vingt ansla morsure est cruellel'hélicoptère se pose dans l'assiettequel talentquel folie nous guette en haut de nos distancesle vol ultime de l'objet me met en frétillementje remue la queue pendant que le loup y es tu.
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lorca1 le
7 Février 2006 à 12:29
Il s'en fût par la porte éthéréeil n'en finit plus de son voyage vaporeuxcaressé fût-il par les mains onctueuses de ses amiesallant et venant sur lui sur ce qu'il fût devenu, gisant de cotonhalluciné dans le couloir de peau que seule la contemplation ne suffit plus à oxygénertant le plaisir se contractait à la surface des ventres pleins de seinset le frétillement de ses yeux qui ne virent que le peu de lumièretransfuge des reins crémeux en mouvementqui le nourrirent le temps de la circonvolution des corps sur son corps bu par les lèvres infinies absoutes de la soif et pleines d'illimités humides commes le verre sous la boucheet les liquides en aspersion où les contre-nages se nouèrent sur les draps.Il s'en fût par la porte de leur maison.
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lorca1 le
5 Février 2006 à 13:13
Ecrire ne pas le dire l'essence qui pousse l'âmeoutre être ailleurs à la surface des sensdissimuler le coeur où l'homme mentretranché dans le corps fuyantque le jour sondé pousse à polir le jourécrire à toute fin de blessureet transiter par le mensongepour recracher l'espoir voilétémoigner à travers le masque et l'ombrede cette enfance qui ne s'achèveque par les mots précis précipitésqui disent adieu à toutes formes de vanitésla sagesse ô la sagesse qui apaiseet donne au silence sa qualité de paix.
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lorca1 le
4 Février 2006 à 11:32
Ouir la paume de la main transfuge de l'oreillele doigt comme une langue entre les dents marteléespar l'écho pesant de la verge crépitantesuer de l'aine fébrile fendue grasse morteuseque le pied tel un étui ferme entre ses orteils grisplate bande de peau là sur le ventre alluméen grâce alors que les lèvres fondent et baventglissent sous la langue plate qui déroule du sangjouir en catalepsie quasi en attente de nuitpar emmèlement de chairs muettes blanchesrouges les hauts de coeurs qui battent des ressorts et prennent de l'âme vive pour fuir vite.
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