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lorca1 le
24 Janvier 2006 à 18:10
"Dites leur que je ne suis pas mort, que je suis l'ombre immense de mes larmes"Lorca, vaste clavier de larmes, compagnon des silences ébruités et des voyages sur l'onde, rouge soleil animé du sourire guitariste, homme d'amour carressé par la main amante d'un étudiant de passage, après le duende le mouvement du corps en abandon, en musique après que le théatre s'en fût par la route jaunie qui mène aux villages isolés.Lorca là, gisant sous la balle franquiste, et ce regard d'éternité qui narre l'humanité.
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lorca1 le
22 Janvier 2006 à 15:30
Un petit peu d'îleelle sorsla chaise se videelle coure vers la merun petit peu de muscleelle baigne son nule sable repousse l'eauun petit peu de bois elle écarte les braslà, la peau sous les seinsle corps volupte animéelle est trempée j'essuie.
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lorca1 le
22 Janvier 2006 à 14:00
Vite, pipi dans l'herbe, la course follasse dans le pré, je me casse la gueule sur une motte, oh quelle motte filandreuse, j'y fouis deux siècles, gésir, gésir, géronte des bonds et des abois de vulve.
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lorca1 le
22 Janvier 2006 à 13:13
Je rêve éveilléles stores balaient la lumièrele souffle de ta bouche inspire mon doigtl'ombre éclaircit le rideauje regarde ton sommeil glaner du sucrehier les friandises de la nuitau soir précipité où nous avions le désir de fondre nos ossoujascence tremblée à la seconde des fusions là je te lisse doucementma main en appont sur ton sein infranchiet ouvrant dans le videton ventre entre deux fils de soiequi se scindent palpitent s'ouvrentséreux plein de plaisir où en largesse de chairj'entre appesant pour y rester le temps des écoulements tièdes.
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lorca1 le
22 Janvier 2006 à 08:10
Chaleur épaisseje dérive au grè de l'écriturel'alcool végète entre deux signes ma main gauche tisse le papierl'encre désigne le passage des ombresla voix de dedans " tu pars doucement, tu glisses vers la fin de ton voyage,je t'accompagne sur le pays de l'abscence durable, je m'y glisse avec toi en chuchotant ton prénom"mon corps pèse sur le cielmon coeur roule sur la route d'hier, il accroche les arbres,il carresse les yeux bleusle regard des lucidités additionnéesdes souffrances plongées dans l'histoirela voix de dedans " tu vas là-bas, j'irais bientôt car il est lourd d'exister"les enfants jouent là, tu les auras aiméschaleur épaissel'écriture semble inutile à écrire je suis en silence, pénétré de la terre,je pars sur le vaste incertainle monde est un homme qui nous quitteje l'aime.
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